De l’an 2000 à nos jours le thème le plus traité par les politiciens européens concerne les méthodes les politiques et les techniques pour contrer contrôler voire arrêter l’immigration clandestine.
Dans le domaine de la surveillance des frontières et des routes de l’immigration clandestine nombreux sont les organismes créés par l’union européenne. En 20004 a été crée le Frontex, un organisme de patrouille doté d’énormes moyens modernes de contrôle aérien, marin et terrestre en collaboration avec les pays de départ des clandestins et les pays de transit. De 2006 a 2008 le budget du Frontex est passe de 19 millions d’euro a 70 millions. Pour renforcer le contrôle l’ U.E a mis a la disposition des ministres de l’intérieur 1milliard 820 millions d’euro étalés sur 7 ans. Dans cette même option, l’Italie, la Grèce, et l’Espagne soutenues par l’Allemagne, la France, les Pays Bas et la Belgique ont créé le Rabbits; une patrouille conjointe avec les pays maghrébins de transit avec des moyens militaires ultra modernes pour contrôler toute la méditerranée. Il faut y ajouter les opérations de contrôle de chaque pays point de débarquement; dans ce cadre l’opération Mare Nostrum de l’Italie a sauvè des vies mais n’a rien résolu. Toutes ces opérations n’ont pas pu fermer les routes de l’immigration clandestine; des cotes libyennes entre Tripoli et Zuari pour Lampedusa et la Sicile, de la Tunisie entre Souss et Monastir pour Lampedusa, ou entre Biserte et Cap Bon pour Pantelleria,de l’Egypte pour la Sicile orientale et en Calabre et a partir de Annaba en Algerie pour la Sicile. Les moyens humains financiers et matériels énormes n’ont donné aucun résultat et ont même dopé le phénomène: réalité ou hypocrisie internationale .
Dans le domaine diplomatique, l’Europe a signé d’innombrables accords avec les pays de départ et de transit . Dans les 10 dernières années de sa vie, le colonnel Khadaffi a été réhabilité et courtisè par Berlusconi et Sarkosy pour solliciter son soutien dans leur lutte contre l’immigration clandestine
Le gouvernement du président Wade a permis a l’Espagne d’expatrier manu militari les clandestins sénégalais piétinant tous les droits humains.
Depuis Obassanjo, le Nigeria a donné carte blanche a l’état italien pour expulser les clandestins particulièrement les jeunes dans les rues.
Nul n’ignore les vols charters organisés par Sarkosy puis Hollande pour expulser les ziganes vers la Roumanie, l’expulsion d’une élève du Kosovo en pleine année scolaire et des afghans, irakiens et pakistanais vers leur pays en guerre a partir de Calais.
A l’intérieur des pays européens, les lois de l’immigration ont été durcies.
Elles sont dominées par la loi Bossi Fini; les reformes de l’extrême droite du gouvernement Berlusconi basées sur un principe d’indesirabilitè et de criminalisation des immigres, elle fut renforcée par le paquet de sécurité décidé en conseil des ministres du 17 juin 2011qui propose l’expulsion directe des clandestins sans l’avis du juge, la prolongation du temps de détention dans les centres de contrôles de 6 a 18mois et la ratification du délit de clandestinité et d’héberger un clandestin. Last but not least l’interdiction de soigner les clandestins malades; proposition inhumaine reprise par le gouvernement espagnol de Rajoy.
Tout cela n’a donne aucun résultat; les clandestins augmentent surtout avec les immigres réguliers qui sans contrat de travail ni 3 bulletins de paie passent de régulier à clandestins car ne peuvent pas renouveler leur permis de séjour.
Alors que peut faire le Senegal De toute façon il faut reconnaître qu’aucun pays de départ d’immigrés dans le monde ne fait mieux que le Sénégal pour assister ses ressortissants. Sur les 182 nationalités extracommunautaires vivant en Italie, le sénégalais reste le plus assisté par son gouvernement.: la direction des sénégalais de l’extérieur dans le ministère des affaires étrangères, le FAISE,le BASE et le NIN sont autant de structures pour assister les sénégalais qui ont au moins la possibilité de recevoir leur président au moins une fois chaque 2 ou 3 ans. Seule l’Italie dans l’histoire de l’immigration a fait autant que le Sénégal: le 18 juin 1873 le premier ministre Lanza a exige le billet de retour en cas de difficulté dans le pays d’accueil. le 30 décembre 1886 crée une licence d’émigration et instaure un contrôle des bateaux par la création du commissariat général a l’émigration le 31 décembre 1873 jouant le même rôle que la direction générale des sénégalais de l’extérieur.