Le Président Macky Sall est sous les feux de la rampe, esseulé dans la critique de politique politicienne de la part de ses plus redoutables opposants. Depuis un certain temps le duo Wade –Idy semblent tombés d’accord pour vilipender l’actuel pouvoir en tenant un discours virulent et parfois discourtois à l’égard du chef de l’état.
La contradiction est un pilier de la démocratie mais le paradoxe la tue et l’affaiblit. Une riposte appropriée s’impose de la part des alliés et de tous ceux qui ont porté le Président Macky Sall au pouvoir. Wade et Idy ne tombent pas du ciel, ils ont eu à prendre les rênes de l’Etat, le père et le fils adoptif, honni au grand bonheur du fils biologique, super ministre du ciel et de la terre, selon le bon vouloir du roi. Le fils adoptif fut renié et traité de tous les noms d’oiseaux, de détournements de deniers publics et d’atteinte à la sureté de l’état.
La machine judiciaire est alors mise en branle en l’encontre du premier ministre Monsieur Idrissa seck. Et la citadelle du silence lui servit de gite pendant un long moment. Ce dernier s’adossant sur sa verve, son éloquence et son inclinaison à la fois du Saint –livre coranique et biblique, nous offrit une réponse, somme toute, inattendue et révélatrice de la profondeur de la décrépitude de leur personnalité, et de la monstruosité des invectives dans ces fameux « CD Lui et Moi ».
C’est avec étonnement que les sénégalais ont reçu ce message de la part de leur premier ministre d’alors. Wade monta en selle, éperonna ses bottes, saisit ses sorties les plus opportunes devant les guides religieux et coutumiers pour enfoncer son ex-rejeton et lui faire boire le calice jusqu’à la lie. Et « ndjoborton » endura seul dans sa fameuse citadelle. Monsieur « ruses et subterfuges » communément appelé « Ndjombor » négocia avec son ex- fils pour l’élargir, dans ce que l’on appela « le protocole de Rebeuss », sur fonds de deal pécunier, à la veille des élections présidentielles. Ce fut la république des monarques et les sénégalais, les dindons de cette farce judiciaire de mauvais gout, en ont payé le prix fort.
« L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes » disait Hegel. Eh bien, en voilà des actes indiscutables. Wade, monsieur qui « clignote à gauche et qui tourne à droite » n’en a cure des principes démocratiques. Monsieur « dépassement budgétaire » gérait les deniers de ce pays sans la moindre orthodoxie financière. Le crime de lèse –majesté se produisit alors, en effet il est formellement interdit aux vassaux même de supplier le successeur évident du trône à ce qu’il se présentât devant notre auguste assemblée pour un soi-disant compte rendu de sa gestion. Quel manque de décence, de la part de celui qui vocifère partout des menaces et crie au complot politique. Et Macky Sall devint à son tour persona non grata de la part de sa majesté « Mbour Saloum ».
Et Monsieur Segura entra dans les grâces de sa majesté, qui lui offrit une mallette bourré d’argent, téranga sénégalaise oblige- pesta –t-il après que l’on eut découvert le pot de vin. Ndjoborton réhabilité par sa majesté, s’est vivement et farouchement opposé à sa candidature de trop, et à l’image de son père, il prit langue avec un certain « Carcassonne » pour s’attaquer contre la candidature de son ex-père adoptif, méprisant les professeurs émérites dont nous disposons. Comme le dit l’adage « bon chien chasse de race » Rien n’y fit, la démocratie sénégalaise tant vanté sombra au bord de l’abime. Wade n’en a cure et le pouvoir l’a grisé.
Le peuple debout comme un seul homme refusa d’écrire l’histoire avec de l’encre fétide du duo de Wade-IDY, et élit Macky Sall.L’histoire a montré que le Pape du Sopi raffole de bains de foule et de charcutages médiatiques en l’endroit de ses opposants, en faisant de l’amalgame et entretenant pour la circonstance le flou dans la conscience collective des couches sociales les plus défavorisés. C’est le style de Wade et il en raffole, l’essentiel en politique c’est d’arriver à son objectif. C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous dérober de la provocation impertinente dont ils font montre à l’égard du président Macky Sall.
Ces messieurs veulent nous faire croire à nous autres sénégalais, qu’ils détiennent les solutions à nos maux, et à leurs propres maux dont nous avons hérité. Toute porte à croire que ces vieux routiers de la politique politicienne ayant échoué dans leur complot pour la dévolution du pouvoir, veulent plonger le pays dans une situation anarchique. Wade fait des menaces à peine voilées, bien avant son retour, et Idy ne vit que par le verbe. Le polymorphisme de la peur doit céder et faire place à l’envie d’en découdre avec ce duo machiavélique Wade–idy, qui ont ostensiblement manifester de s’en prendre au régime de Macky Sall par tous les moyens, quitte à faire étalage de tant de bassesses et de contre- vérités à son égard. Il n’est pas du ressort du président d’entretenir un débat stérile, de bas étage, avec cette dynastie qui souhaiterait, vivement, renaitre.