Arrêtées jeudi dernier par la police de Kaolack, onze personnes accusées d’homosexualité ont été relâchées, ce mardi par le procureur de la République. Une décision motivée par une “absence de preuves”. Il n’en fallait pas plus pour révolter plus d’un Kaolackois. Selon la RFM, dans une émission interactive d’une radio privée locale, les Kaolackois ont donné de la voix pour dénoncer ce qu’ils appellent une indulgence de la justice par rapport à un phénomène tel que l’homosexualité. Cette indignation dépasse les frontières de la capitale du Saloum. A Dakar et sûrement dans les autres régions, on cherche encore les mots pour qualifier la décision du Procureur Général près le tribunal régional de Kaolack. Ce, d’autant plus que pour ces derniers, ce n’est pas des preuves qui font défaut dans cette affaire eu égard à tout ce qui a été annoncé dans la presse. Il a été vaguement rapporté qu’une robe de mariée, une bague ainsi que des objets dont se servent souvent le homosexuels lors de leurs rapports sexuels ont été découverts sur place. L’Imam Massamba Diop de l’Ong Jamra a révélé mardi matin sur ZIK FM que même des préservatifs et des lubrifiants faisaient partie de l’arsenal récupéré par la police. Mais comme un enchantement, toutes ces “preuves” ont disparu comme château de cartes. Sur les réseaux sociaux, on est pas convaincu par les arguments du Parquet général. Pour certains internautes, les homosexuels sont protégés par des “lobbys très puissants”. En tout état de cause, force est de reconnaître que le Sénégal est sous le choc à la minute où il a été rendu publique la libération des “bras cassés”.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here