Les réactions de figures du Parti socialiste (PS), après la sortie des Mémoires du président Abdou Diouf, et d’autres sujets constituent le menu des journaux reçus mardi à l’APS.
L’ancien président sénégalais vient de publier ses Mémoires aux éditions du Seuil.
Dans cette plongée, Diouf s’intéressant, entre autres, aux rapports entre Moustapha Niasse et Djibo Ka écrit : ‘’Une forte rivalité personnelle opposait Djibo et Niasse. Tout le monde se souvenait de l’histoire du coup de poing que Niasse avait donné à Djibo lors d’une réunion du Bureau politique du Parti socialiste (…)’’.
Rapportant ces réactions, Le Quotidien titre : ‘’Livre de Abdou Diouf, Djibo liste des +trous de mémoire+’’.
Dans sa livraison, le journal écrit : ‘’Abdou Diouf a évoqué les relations entre Moustapha Niasse, Jean Collin et Djibo Kâ dans ses Mémoires. (M. Ka), leader de l’Union pour le renouveau démocratique (URD) dément et persiste qu’il a n’a jamais été manipulé par Collin, qu’il n’a jamais été giflé par Niasse. Bref, pour Djibo Kâ, cette thèse de Diouf relève de +trous de mémoire+ pour ses Mémoires’’.
D’autres journaux se font l’écho de ces réactions. Ainsi, selon Le Populaire, ‘’Djibo Kâ dément et menace Diouf’’. L’Observateur parle de ‘’levée de boucliers contre Diouf’’. Dans L’Observateur, Oumar Khassimou Dia, par exemple, déclare : ‘’Ce sont des mensonges, je vais porter plainte pour injures’’.
‘’Diouf chargé par ses ex-barons’’, titre Enquête, journal dans lequel, Mbaye Jacques Diop, une ex-grande figure du Parti socialiste (PS), déclare : ‘’Il n’a pas respecté la vérité historique’’.
Alors que le Sénégal accueille les 29 et 30 novembre le 15e Sommet de la Francophonie, Sud Quotidien évoque ‘’un front anti-francophonie’’ et titre : ‘’Le réveil des +activistes+’’.
Selon Sud, ‘’le Sommet de la Francophonie pourrait être beaucoup moins calme que lors des éditions précédentes. Des acteurs opposés à ladite conférence, regroupés au sein d’une entité dénommée Plate-forme pour un contre-sommet anti-francophonie à Dakar comptent contrecarrer ce grand rendez-vous par une manifestation pacifique dont le format reste à définir’’.
Le même journal ajoute : ‘’Le Front contre la Francophonie, fort de partis et organisations de la société civile d’ici et d’ailleurs, a lancé du 17 novembre jusqu’au 30 décembre, ses activités de contre-sommet (…) pour mettre à nu le +colonialisme+ de la France, à travers la Francophonie et ainsi aider les peuples d’Afrique à déconstruire le mythe de l’impérialisme. En conférence de presse organisée, hier, Malick Noël Seck et Cie ont tiré à boulets rouges sur le 15e Sommet de la Francophonie qualifiée de +kermesse+’’.
Le Témoin au quotidien revient sur la ‘’Journée d’émeutes à Dakar’’. ‘’La capitale a connu hier (lundi) une après-midi particulièrement chaude. A Grand Médine (banlieue), la police a violemment dispersé un sit-in des populations qui manifestaient leur mécontentement contre la pose de nouveaux compteurs, sources d’importantes hausses de factures. Sept personnes ont été arrêtées puis relâchées’’, rapporte le quotidien.
‘’A l’UCAD, de nouvelles rixes ont opposé des étudiants qui réclamaient leurs bourses sociales aux policiers. Cependant le directeur des bourses a promis de payer les allocations à partir de ce matin (mardi)’’, ajoute le journal.
En matière de gouvernance, note Le Soleil, ‘’l’Afrique francophone veut renforcer l’Etat de droit’’. Le journal indique le renforcement du processus démocratique et de l’Etat de droit préoccupe l’Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français qui réfléchit sur le thème : ‘’Justice et Etat de droit’’.
Cette préoccupation est au cœur du colloque international qui s’est ouvert à Dakar, souligne Le Soleil qui relève que, d’ après le Premier ministre sénégalais, Mahamed Dionne, le projet de loi portant réforme du Conseil supérieur de la magistrature sera bientôt voté.
En justice toujours, Libération revient sur l’affaire des surfacturations présumées au ministère de la Famille sous Awa Ndiaye et titre : ‘’Non-lieu pour tout le monde’’.
‘’Le doyen des juges d’instruction a attribué à tous les mis en cause présumés dans l’affaire dite de surfacturation au ministère de la Femme et de la Famille qui portait sur la somme de 108 millions de francs CFA. Une ordonnance dans ce sens a été transmise au parquet’’, écrit le journal.

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