La Ministre de l’élevage Aminata MBENGUE, a présidé une importante réunion du Comité Régional de Développement dans les locaux du Conseil Départemental de Louga vendredi 10 février 2017. Celles-ci a regroupé tous les acteurs du sous-secteur agricole avec à leur tête de file les services techniques déconcentrés régionaux comme départementaux de Louga, Linguère et Kébémer. (…)
Outre ces principaux acteurs à la base, la Ministre avait à ses côtés le gouverneur de la région de Louga, les représentants de la FAO et de l’organisation internationale pour la santé animale. Le contexte à la fois géographique et économique de la tenue d’un tel atelier se justifie par la centralité de la Région Administrative de Louga qui comprend en son sein Linguère qui est la plus importante partie de la Zone Sylvo-pastorale dont le Département de Ranérou-Ferlo dans la Région de Matam.
. Ainsi, lors de cette réunion, rien n’a été laissé au hasard en termes de problématiques et de perspectives. En ce qui concerne les contraintes du secteur de l’élevage, les problèmes peuvent se résumer par la récurrence des épizooties induite par la transhumance saisonnière non maîtrisable. En effet, les éleveurs ne saisissent pas toujours l’importance de la nécessité de moderniser leurs activités par une gestion optimale des déplacements; et cela malgré les efforts réels de l’Etat de résoudre les problèmes de l’eau et la rationalisation de l’espace pastorale par la mise en place de forages et autres structures vétérinaires et de traitement des produits animaux. La question des mécanismes de financement du secteur a aussi été évoquée.
En effet, les acteurs du secteur et les établissements financiers (banques, mutuelles, etc.) ne se comprennent pas toujours quant aux délais de contraction et de remboursement des dettes aux occasions offertes par la Tabaski. Les représentants des éleveurs n’ont pas manqué de soulever les fréquents vols de bétail qui compromettent leur sécurité propre et celle de leurs biens. Par la voie de la Ministre, le Gouvernement recommande le non abattage des brebis assimilable, à certaines proportions, à une volonté d’extermination de l’espèce.
A ce dernier sujet, la Ministre informe que le Gouvernement a pris la décision d’alourdir les peines infligées aux malfaiteurs et à leurs complices. Au sujet des autres questions évoquées, les principaux acteurs ont pris la décision de poursuivre les efforts déjà entrepris pour faire du sous-secteur agricole le fleuron de l’économie nationale.
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