Vous avez longtemps entendu, des gens se plaindre de la cherté du courant au Sénégal (un pays pauvre et sous-développé).
A côté, Dieu nous dote d’un soleil généreux, et nous ne savons pas en profiter. Diantre !
Cette « bouteille solaire » qui désormais embellit le décor des banlieues et des bidonvilles asiatiques (Inde – Philippines-Vietnam…), sud-américains (Brésil-Colombie-Chili…) ou sud-africains etc., est le fruit d’une imagination d’un ingénieur brésilien du nom de Alfredo Moser qui a mis au point une « ampoule de jour » qui permet de recevoir gratuitement de l’éclairage à l’intérieur des maisons, grâce à la réfraction de la lumière du soleil. Pour cela, Il suffit simplement d’une bouteille en plastique que l’on remplit d’eau avec de la javel ou du chlore, que l’on place dans un trou, perchée dans les toitures des écoles, des maisons, des usines ou ateliers, qui sont souvent faites en tôles (Zinc) ou en tuiles, ardoises et autres et le tour est joué…cette bouteille solaire est équivalente à une lampe de 50 Watts. Faites tout pour que ça soit étanche, (Mastique et Flintkote pour le jointage).
Et pourtant un ami indonésien m’en avait parlé depuis longtemps, mais il a fallu que je me faufile dans un marché dakarois où la pénombre était quasi-dominante et que le toit également était fait en zinc, pour s’en rendre compte de cette nécessité pour nos populations. Déjà cette idée est écologique, (recyclage des bouteilles, émission de CO2) mais elle peut réduire durablement notre consommation en électricité (quand on sait que les lampes néons consomment abondamment).
Vous allez me dire qu’il n’ y’ a point de soleil la nuit, mais allumer une lampe le jour dans une obscure chambre ou un atelier dont le toit peut abriter une bouteille d’éclairage, est un gâchis. Je pense notamment aux écoles dont les salles de classe sont obscures faute de lumière, à ces endroits lointains du Sénégal, dont les populations, de Ninefecha, de Barkedji, de Salémata, de Cabrousse, de Allaleri, de Ndoulo, de Gandon, de Pourham, de Dindefello, de Dialakoto, de Rao, de Samael, de Mbissis, de Irassoli , de Kadiel…. (J’en passe, la liste est tellement kilométrique), éprouvent un réel besoin d’éclairer leurs demeures.
J’espère aider avec cette contribution, et invite surtout les sénégalais à s’inspirer davantage de cette idée et partager l’astuce.