La capitale du Ndiambour a grouillé de monde autour de l’idéal du «NON». L’œuvre de ce courant désapprobateur porte la signature de l’Association des Écoles Coraniques du Sénégal qui, officiellement, a lancé son opération à Kadd Gui. À la question de savoir quelles sont les motivations qui soutendent une telle position, la réponse la plus partagée est toute simple: les préoccupations des musulmans ne sont prises nulle part en compte dans le projet de Constitution.
«Avant de faire un choix qui va impacter sur les générations futures, il faut se poser la question de savoir ce qu’en pensent l’Islam et le Coran, notre seule référence», déclare tout sceptique le vénérable Serigne Abdoullahi MBACKÉ Dame Ata. Et notre interlocuteur qui avance avoir parcouru le document de poursuivre: «cette constitution n’accorde aucun crédit à la foi des musulmans et demeure sous influence occidentale»
Le marabout dit n’avoir pas du tout compris qu’on en soit arrivé à un tel projet en ayant fait fi de l’avis des 95% de musulmans qui constituent la population sénégalaise. Donnant d’avantage de poids à son argumentaire, il ajoute que «Les maîtres Coraniques souffrent le martyre et sont quotidiennement l’objet de poursuites judiciaires». S’agissant de l’équilibre idéal des Institutions de la république, le conférencier la vassalisation des Pouvoirs Législatif et Judiciaire par l’Exécutif.
La consultation du 20 mars aurait été un moment pour mettre fin à cette anomalie. Les tenants actuels du pouvoir aurait pu copier le modèle occidentaux à propos duquel cet équilibre du pouvoir est une réalité depuis longtemps».
LOUGA WEB MÉDIAS