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Un fait assez singulier qui mérite d’être signalé est au cœur des débats dans un village non loin de Louga. Un bébé de 22 mois, né bisexué est né dans le village de THIOUMADE 1. Sans moyens pour faire face à une opération coûteuse, la famille, démunie, lance un SOS pour sauver la vie de cet innocent que ses parents veulent sauver de sa maladie pourtant guérissable.
C’est dans le village de Thioumadé 1, dans la commune de N’Guer Malal qu’a lieu un fait assez singulier. En effet, il y’a un peu moins de deux ans, la dame M’Bène Guèye, habitant la ville de Louga mais ayant rejoint le domicile conjugal au village cité plus haut, a mis au monde un enfant. Un bonheur attendu mais qui s’est vite transformé en cauchemard. Le temps de savourer le plaisir d’être maman, la pauvre dame découvre que son enfant est bisexué autrement dit, hermaphrodite.
Une situation qui a vite ramolli les ardeurs du couple SIBY, dont le mari, un ex émigré est cloué au Sénégal pour des raisons de santé. S’étant reconverti agriculteur saisonnier, le père, N’Diaga SIBY n’a pas pour autant démordu, ayant investi toutes ses économies dans le traitement de son fils. Mais les premières analyses faites dans les structures sanitaires ont révélé que l’enfant peut bien être guéri mais l’opération requiert des moyens financiers pas à la portée de cette famille démunie, sans ressources, comme en témoignent les propos de la dame, mère du garçon : « Mon fils est né avec cette anomalie. Les analyses que nous avons faites ont révélé qu’il peut bien guérir de sa maladie mais, nous n’avons aucun moyen pour le faire ».
Portant entre ses bras le gamin qui pleurait à tout rompre, M’Bène Guèye, qui dit s’en remettre à Dieu n’a de choix pour sauver son fils que de tendre la main aux bonnes volontés. Et en des termes émouvants, elle lance, non sans verser des larmes de détresse : « Je tends la mains à toute bonne volonté, qui peut m’aider à sauver mon fils, de me venir en aide par la grâce de Dieu ». Des propos entrecoupés par les cris stridents du bébé de 22 ans inconscient sans doute de son sort mais qui est la seule préoccupation d’une famille en détresse qui, pour s’en tirer, lance un SOS aux bonnes volontés de tous bords. (Voir VIDEO)
Ce qui rappelle à bien des égards, l’histoire récente de la jeune Kiné Niang qui, après avoir absorbé un produit toxique devait subir une opération à l’étranger. Mais la modicité des moyens de ses parents avait fait réagir ONG et bonnes volontés qui l’ont prise en charge totalement pour se soigner en France.
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