La Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) déplore, dans un communiqué rendu public ce mercredi, «l’acceptation d’un Nouveau Plan d’Ajustement Structurel, pire que celui des années 80, des institutions de Brettons Woods, notamment du Fonds Monétaire International (FMI) dont la Directrice Générale, Christine Lagarde a vertement instruit le gouvernement du Sénégal d’arrêter les subventions».
En termes clairs, édifient ces cadres, « le Sénégal va vers la hausse des prix du gaz, du carburant, de l’électricité, de l’eau, du lait, du sucre, la baisse du prix d’achat du kilogramme de l’arachide et la suppression d’autres avantages sociaux, entre autres moyens de protection sociale des groupes vulnérables».
D’après la Fncl, la Banque mondiale vient d’alerter affirmant que «la masse salariale du Sénégal est de 46.3% des recettes fiscales dépassant ainsi la norme communautaire fixée par l’Uemoa à 35% alors qu’elle se situait à 31, 19 % quand on quittait le pouvoir en 2012».
La Fncl se désole «des mensonges du gouvernement par la voix du Ministre du Budget qui estimait, récemment, la masse salariale à 31, 5%».