Si aujourd’hui tous les djoloff ont un dénominateur commun sur la table des revendications socio-économiques, c’est bien l’ouverture des ses écluses et autres vannes qui nous empêchent de humer l’air frais de nos terres arrosées. Oui en 1955, la priorité dictait de couper ses vannes pour favoriser le développement de culture ailleurs .

Il urge aujourd’hui, à l’instar des audits et autres acte de justice, de rétablir celle ci pour les populations de cette zone. C’est une injustice, et le gouvernement actuel, pour respecter ses engagements de la campagne, devrait ouvrer pour la mise à jour de ce projet réalisable. Il constitue un enjeu économique pour le Djoloff et pour tout le Sénégal. Les anciens politiciens Djoloff, de Senghor à Wade ont montré leurs limites ou leur manque de volonté pour stimuler, à la base, les actions fondamentales pour la croissance décentralisée. Aujourd’hui nous refusons de rêver, avec ceux là sur qui, aujourd’hui, nous Djoloff, avons placé beaucoup d’espoirs. Ils ont le devoir d’agir. Nous nous rappelons que sous le gouvernement de Diouf, une action non courageuse s’est révélée éphémère. A cette époque, quant bien même que la mise en œuvre était imparfaite, les courageux et entreprenants villageois environnant avaient commencé à prendre leur destin en main et montrer leur volonté de lancer des projets personnels. Mobilisons nous, pour que dans le plus bref délai, le conseil des ministres dans lequel siège M Aly Ngouille Ndiaye se réunisse à Louga pour qu’enfin cette revendication devienne souvenir. Nous lançons un appel solennel à tous les responsables politiques de Djolofs, les autorités locales, à toutes les organisations villageoises, les associations socio culturels des communes et autres localités, les autorités religieuses, les corporations féminines, les dynamiques gardiennes du TATA et toutes les bonnes volontés à se mobiliser derrière cette revendication : Laisser le Djoloff s’arroser naturellement.

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