Comme on pouvait le prévoir, et comme nous l’avions bien sûr prévu, la clameur retentissante des sonkologues, perd de son intensité de jour en jour. Les annonces de révélations continuent de plus belle ainsi que les tentatives de l’inspecteur radié, essayant de  garder intacte le front de la contestation et de l’indignation. Mais les fracas médiatiques ont fini d’attirer l’attention, la tabaski et son corolaire autour de la fièvre du mouton et des retrouvailles familiales, sont passés par là et ont pris le dessus à Ndoumbélane. Les citoyens ont été plus préoccupés par les provisions et les coutures que par les atermoiements de quelques téméraires de la plume, très insatisfaits de ne pouvoir coller des  griefs solides contre les SALL. Même à coup de déclaration de patrimoine et de menaces de réinvention de la déclaration de patrimoine du Président, le radié qui voudrait être martyr pour assurer un coup médiatique et politique, n’attire plus les foules. C’est juste si les gens ne se sont pas lassés de l’entendre se plaindre.  En cette tabaski pleine de grâces et de symboles, bien des citoyens ont eu une pensée pour cette famille Sonko,  dont on dit qu’elle demande clémence au chef de l’Etat pour la réintégration d’un brillant inspecteur, qui a malencontreusement sacrifié les siens et son avenir, sur l’autel des calculs politiques et politiciens.  Pastef  a fait le plein d’adhérents, de bonne et, ou de mauvaise foi, qui sont venus grossir les rangs de ces syndiqués des impôts devenus pour beaucoup des militants du Parti. Comme on dit, c’est du tout bénef quoiqu’il arrive, reste à savoir si le compte sera suffisamment intéressant pour pouvoir aller à l’assaut du pouvoir, et continuer à faire l’actualité politique dans des schémas désormais différents des révélations et des suspicions insensées.  Il aura marqué plusieurs semaines d’actualités  et fait des dégâts collatéraux qui ont obligé des fortes personnalités comme le Maire de Guédiawaye et éminent Président des Maires du Sénégal à  s’expliquer sur  Petro Tim et sur les 90 milliards qu’il aurait du verser au fisc, selon les paroles insoupçonnables  d’un inspecteur des impôts.  Sonko le téméraire perd de sa verve et s’agrippe comme il peut à la médiation annoncée de plusieurs  personnalités et organisations pour sa réintégration. Suffisant pour  nous interpeller sur sa posture  au regard de l’adéquation entre le dire et le faire.

L’exercice pour Aliou SALL fut simple sur Faram Facce de TFM, d’une simplicité déconcertante même, car l’accusé n’a pas bafouillé une seule fois, tout a été clair, très, très clair et n’importe quel citoyen pouvait se rendre compte qu’il disait la vérité rien que la vérité et  qu’il n’y’avait vraiment pas de quoi fouetter un chat.  Cela a simplement contribué à désenfler, la rumeur persistante d’une main mise du Président des Maire sur notre pétrole et sur notre gaz, des ressources jusqu’ici estimées,  car elles ne sont pas encore produites. Malgré tout, les sceptiques du camp adverse, non contents d’avoir une réplique aussi limpide, ne supportent pas de devoir se contenter d’un flop malgré toutes les accusations entendues ça et là. Eh Oui, Dara khéwoufi, il n’y avait que du vent,  alors  pour ne pas rester sans os à ronger, les férus du combat, coute que coute et quoiqu’il se passe, s’activent dans de vaines complaintes qui signent leurs réactions de mauvais joueurs ayant perdus toute crédibilité. C’est bien le sens de cette sortie sur Xalima, titrée « la brochette d’intox d’Aliou SALL » qui suggère que nous n’ayons ni bien entendu, ni bien compris les explications claires et nettes du Maire de Guédiawaye.  Aboubakrine  le bloggeur, est libre de faire le billet qu’il veut sur son blog, il n’aura jamais le loisir de décider  de notre compréhension des choses.  Ses explications décousues n’entameront pas notre conviction que même si Aliou SALL est le frère du Président, il a le droit  d’entreprendre, de travailler et de vivre. Peu me chaut qu’on traite cette contribution d’intéressée, de défense du diable ou de je ne sais quoi encore que les sonkologues attribuent volontiers à ceux qui se hasardent à les contrarier.  L’histoire et les vérifications ont fini de montrer que la coïncidence d’une découverte de pétrole en 2000 avec un Macky SALL responsable des données de Petrosen est fausse, qu’il n’ya rien à attendre comme milliards venant de Pétro Tim pour renflouer les caisses des impôts, que les 90 milliards à devoir payer au fisc n’était qu’affabulation,  et que les 200 milliards dont certains nous ont bassiné n’existent, pour ainsi dire, pas du tout, car ce ne sont là que des valeurs d’investissements prévu par Kosmos Energy, l’acquéreur des  licences (60%) de Timis Corporation.  C’est clair pour nous, il ne s’est rien passé d’anormal (dara khéwoufi, touss, Nada), jusqu’à la preuve du contraire.

Il faut féliciter le journaliste d’investigation par qui tout est arrivé, pour ce travail d’alerte sur nos ressources, et cette vigie qui garantit dorénavant la fin de la propension à la mainmise sur nos ressources. A contrario cependant,  il faut dire honte aux vaines complaintes des accusateurs sans preuves, qui  voient des voleurs partout et qui ne veulent entendre que ce qu’ils croient.

Faute de pouvoir perturber le Macky, l’excitation gagne les « coalisés de l’axe du mal », regroupés dorénavant sous le nouveau label Wattu Sénégal, dernière mouture du front patriotique, présente dans les back politiques depuis que l’ensemble de ses composantes s’est rendu compte qu’il ne comptait pour rien dans les dernières élections pour le HCCT. C’est assurément de la dictature, semblent-ils conclure  et le porte parole du jour de ce « mbotaay » politique qui appelle à une marche au nom du peuple, parle du président de la République qu’il appelle affectueusement « le garçon qui se trouve au palais ». Rien que cette discourtoisie dans la manière  de s’exprimer en dit long sur les dispositions de cette personne vis-à-vis de la correction verbale minimale. Il est bien évident qu’il n’ya rien à attendre de ces leaders qui permettent à Mouth BANE de s’en donner ainsi à cœur joie dans la seule chose qu’il sait à peu près bien faire  : Ratatati Rek !!!. Et dire que c’est ce monsieur qui nous propose sa solution pour « Jubanti » Sénégal.  Autant dire qu’on est mal barré !

Par moment on ne peut s’empêcher de penser à Yaya Diamé, qui serait finalement un héros, pour certaines catégories de hâbleurs impénitents. Le Sénégal  est une dictature ? Quel manque d’initiatives.

Je peux d’avance vous assurer que personne ne marchera dans la diaspora le 20 Octobre prochain, ni à Nantes, ni à Barcelone, ni à Bergamo. Et si par extraordinaire il y’avait un écho favorable de cette grogne mal inspirée, à Paris ou New York, cela ne concernerait que deux pelés et trois tondus en mal de sensations fortes.

On peut  attester de la souveraineté et de la maturité du peuple sénégalais, qui n’est pas celui que certains veulent faire croire. Les sénégalais ne sont pas des êtres vendables et achetables à souhait, ils sont pluriels et divers dans leurs engagements et dans les visions qu’ils ont des choses.  Ne pas respecter la majorité silencieuse et vouloir nous imposer une pensée unique, vouloir nous affoler vaille que vaille pour pouvoir trouver des failles favorables au combat politique, c’est assurément ne rien comprendre du tout.

Deweneti à tous !!

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