On en sait un peu plus sur les informations qui défraient la chronique depuis quelques jours à Louga. Selon nos sources, trois individus d’origine arabe, (Abdoul Fattar (syrien, Khalil Zoannek, marocain) et un jordanien non encore identifié qui se seraient procuré des actes d’état civil qui leur ont permis de postuler à l’obtention d’une carte nationale d’identité sénégalaise.

Etant parvenus par on ne sait quel procédé à se procurer ces faux documents, ils déposent leurs dossiers au commissariat de police de Louga qui, après toutes les formalités, acheminent lesdits dossiers à la Direction de l’Automatisation du Fichier. En bons flics, les préposés à cette tâche à la DAF ont eu le flair de constater que quelque chose clochait dans ce dossier.

De fil en aiguilles, les flics de la D.A.F remontent la filière et atterrissent à Louga où tout un réseau a été démantelé. C’est d’abord un homme, D Barry, menuisier de son état et très habitué au courtage dans des dossiers de ce genre qui tombera. Perquisition faite chez lui, il a été découvert des actes d’état civil vierges, portant signature et cachet d’un des adjoints au maire de la ville.

A sa suite, l’enquête s’est orientée vers les mairies de M’Bédiène et de Niomré avec à la clef, l’arrestation d’un second complice, lui aussi menuisier des initiales de S Nd. Même si du côté des enquêteurs de la police on ne veut rien laisser filtrer, les recoupements révèlent qu’en plus des personnes citées, d’autres têtes vont tomber car, l’obtention des pièces détenues par ces arabes obéit à un vaste réseau de complicité que tentera de démanteler le juge du premier cabinet d’Instruction de Louga qui a hérité du dossier.

Affaire à suivre

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