L’éducation sénégalaise sous le régime sortant a connu des
perturbations de 2005 à 2012.Si le régime actuel a aussi enregistré
des disfonctionnements, les promesses et les rencontres ont servi un
moment pour stabiliser le système. La lenteur administrative est
aujourd’hui la source principale des problèmes entre les enseignants
et le gouvernement. La gestion de l’éducation doit être une affaire de
la Nation toute entière. L’homme par sa nature reçoit dans sa vie une
éducation pour comprendre l’importance de son environnement dans
lequel il évolue. Cette éducation reçue toujours d’un maitre lui
permet de connaitre son utilité dans son pays d’où Socrate disait
connait-toi, toi –même.
La création des écoles et le recrutement des enseignants entre dans le
cadre d’une organisation sociale dans une Nation. Les enfants quittent
les familles pour retrouver la grande famille qu’on appelle l’école.
L’école coranique ou occidentale laisse en nous des souvenirs même si
nous sommes devenus une personnalité dans le monde. Aujourd’hui, nous
voulons priver ces petits ayant des cartables aux dos au petit matin
en direction de la seconde famille, les souvenirs que nous avons de
ces deux écoles au Sénégal.
Le nouveau régime sénégalais a fait des avancées mais, l’application
des accords est le seul moyen pour rendre stable le milieu éducatif.
L’éducation et la formation sont les secrets de réussite de toutes les
grandes nations. Nous prenons l’exemple du Japon, malgré les bombes au
cours de la seconde guerre mondiale, s’est rangé dernière les Etats
Unis pendant des périodes .La Chine adoptant l’enfant unique se classe
comme une seconde puissance mondiale .Toutes ces grandes nations ont
connu des problèmes, l’Education et la formation sont les sources de
leur classement au rang mondial des grandes puissances.
La réussite des enfants sénégalais est notre réussite .Le gouvernement
doit apporter des solutions à l’école sénégalaise pour prouver au
peuple leur mérite d’être élus .Le respect des délais est un atout
pour la politique gouvernementale par contre, la négligence des crises
scolaires est un danger et une perte des fonds alloués à l’éducation
de la nation.
Nous avons attendu le 29 Mai, puis le 30 juin pour nos rappels
d’intégration, alors la date butoir est proche, nous espérons recevoir
au 31 juillet 2015 sans problème.
Falilou Mbacké Ba professeur LHG, responsable du Centre de
Documentation et Informatique du lycée de Dahra