Linguère, un département modèle,   jadis,  est frappé aujourd’hui  par  quelques maux qui freinent son développement. Incroyable mais vrai. Au moment où des gens vivent dans l’opulence et pensent à fructifier leur fortune, d’autres peinent pour trouver le prix d’un paracétamol ou de l’eau potable.

As-tu vu des femmes qui accouchent à domicile ? As-tu vu des infirmiers qui font des consultations  la nuit avec des lampes torches ?

Crois-tu que dans certaines localités, des malades sont évacués à des dizaines de kilomètres par des charrettes ?

A l’orée du vingt unième siècle, peut-il  exister   des populations qui boivent  l’eau d’un bassin à ciel ouvert ?

As-tu vu, une école sans bloc sanitaire ?

Est-il normal qu’un enfant meurt parce qu’il n’a pas les moyens de se faire soigner ?

Oui moi, Masse Ndiaye, j’en ai vus.

Widou Thingoli, dans le département de Linguère, effectivement les femmes   accouchent à domicile.

A widou Thingoli, les consultations se font la nuit avec des lampes torches.

A Widou Thingoli, à Poram, à Doundodji, à Pitel, à Lindé, tous dans le département de Linguère, les évacuations se font à l’aide d’une charrette ou d’une voiture ’’vopou ya’’ ?

Les populations de Wendou Séno et Widou Thingoli ne me démentiront pas. Les âmes de ces deux localités sont exposées quotidiennement aux maladies car elles boivent une eau provenant d’un bassin à ciel ouvert.

Oui, oui, oui, j’ai vu un lycée sans toilette. C’est le lycée Alboury Ndiaye de Linguère. Cet établissement public, avec ses deux milles potaches, fonctionne depuis plus de 2 ans, sans toilette. Les élèves se rabattent sur les maisons environnantes pour satisfaire leur besoin.

Oui, j’ai vu un enfant qui lutte avec la mort, aux yeux de sa grand-mère.

Je n’ai jamais cru qu’une famille peut être atteinte à ce point .Il s’agit d’un enfant de sexe masculin, répondant au nom de Mamadou, âgé de 13ans .Depuis plus de 10mois, cet enfant, malheureusement pour lui, issu d’une famille pauvre (je m’excuse du terme), qui ne peut même pas lui assurer un paracétamol, ne sait pas sur quel saint se vouer. Sa situation devient de plus en plus, compliquée .Il avait déjà reçu  des soins de l’hôpital le Dantec. Son médecin lui avait fixé un rendez-vous. Trois mois déjà que cet enfant ne peut pas se rendre à Dakar, faute de moyen financier .Sur ce, j’invite tous les fils émérites du Djolof, sans distinction d’ethnie, de race, de religion, de langue ou de parti politique, à épauler Mamadou  qui risque de rendre l’âme sous peu, si rien n’est fait.

(Regarder la vidéo et la maison de ses parents au quartier Linguère Diambor)

Contact : 779077260  ou lingueremasse@yahoo.fr

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