Après la courte victoire du « oui » au référendum en Turquie, sur le renforcement des pouvoirs présidentiels, les opposants aux amendements constitutionnels sont descendus dans les rues. Dans la capitale Ankara, les sympathisants du principal parti d’opposition CHP se sont réunis autour du slogan « côte à côte contre le fascisme ». Les partisans du président Erdogan se sont aussi déplacés en rue pour célébrer leur victoire.

Les partisans du CHP ont dirigé leur mécontentement vers leur président de parti Kemal Kilicdaroglu qui n’a pas selon eux suffisamment réagi aux allégations de fraude touchant le parti. Les manifestants regrettent que le dirigeant du parti ne les ait pas laissé descendre dans la rue. Ils sont en outre déçus qu’il ne se soit pas directement adressé à eux mais uniquement via un discours télévisé. Il y a eu quelques affrontements aux quartiers généraux du parti entre les employés de la formation politique et des volontaires, qui exigeaient la démission de M. Kilicdaroglu. Les sympathisants du président Erdogan on en outre jeté des pierres et en endommagé une voiture au siège de ce parti d’opposition.

Selon le site d’information critique envers le pouvoir sendika.org, des manifestants se seraient aussi réunis au siège de la commission électorale. Ils protesteraient contre la décision du Haut-Conseil électoral de valider les bulletins ne comportant pas le tampon officiel du bureau de vote dans lequel ils ont été glissés dans l’urne. La police a séparé les manifestants.

Selon des témoins, il y aurait eu des protestations dans divers quartiers d’Istanbul, dont Kadiköy et Besiktas, et à Izmir dans l’ouest du pays. Les manifestants entrechoquaient des casseroles et poëlles, comme lors des rassemblements contre le gouvernement au parc Gezi en 2013.

Le camp du non l’a emporté précisément dans ces trois principales villes, Istanbul, Ankara et Izmir.

Les pro-Erdogan aussi
Des scènes de joies ont aussi été constatées en revanche dans les rues après la victoire du oui à 51,41%. Des supporters du président Erdogan se sont réunis pour célébrer la victoire devant le siège du parti AKP au pouvoir à Ankara et Istanbul. Toutefois, ils avaient espéré une large victoire nette. Ils incombent les résultats étroits au chef du parti Devlet Bahçeli, qui a divisé le parti en évoquant la possibilité d’établir un Etat fédéral après le référen

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