Le trou de 100 milliards Fcfa dans la trésorerie, évoqué par Ousmane Sonko lors de sa conférence de presse du mercredi 29 mai, semble bel et bien fondé. Mieux, il vient d’être confirmé par l’analyse économiste Abdoulaye Seck, nouvellement nommé directeur de la Banque mondiale (BM) au Cameroun.
« Cela s’explique par le contexte socio-politique au sortir de la présidentielle, la prise en charge d’engagements nouveaux ou insuffisamment évalués. Exemple: la décision d’épurer les dettes dues aux syndicats pour pacifier le climat social ou bien finir des investissements sur fonds propres, ce qui a été fait durant la campagne électorale et la pré-campagne avec des inaugurations », explique l’analyste économiste.
Toutefois, la situation est loin d’être alarmante.« Il y a plusieurs solutions à court terme, dont la loi de finance rectificative, l’émission de nouveaux emprunts sur le marché conjuguée à une redynamisation des régies financières », rapporte pressafrik.com.