Une bonne nouvelle est tombée pour le Maroc le vendredi 16 mai 2014 avec l’annonce de sa note souveraine par l’agence internationale de notation Standard & Poor’s.
Une note en nette amélioration avec celle qui lui était octroyée depuis octobre 2012 puisque passant de la perspective «négative» à «stable» pour sa note souveraine tout en maintenant les notes BBB-/A-3 pour les dettes à long et court termes en devises et monnaie locale.
Une amélioration qui est justifiée par la réduction des déficits budgétaires et extérieurs, parfaitement maîtrisée avec la mise œuvre de réformes audacieuses et courageuses, initiées sous la conduite effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui ont permis l’amélioration de la croissance, de la compétitivité et de la productivité tout en contrôlant les charges de la compensation.
L’agence Standart & Poor’s souligne également que le Maroc devra poursuivre ses réformes déjà engagées et à en mettre d’autres en place, notamment dans les secteurs du marché du travail, de l’environnement, des affaires et le renforcement de la compétitivité pour faire face adéquatement à des niveaux de croissance plus importants.
Ainsi donc, avec ce rehaussement de la «perspective» par Standard & Poor's avec mention favorable et la confirmation de la notation du Maroc par l'agence Fitch Ratings le 25 avril 2014, les notes du Maroc auprès de ces deux agences internationales se situent actuellement dans la catégorie «investment grade» avec perspective «stable».
Des notes qui font du Royaume du Maroc un pays solvable en raison d’une bonne stabilité politique, économique et sociale. Une stabilité qui ne peut qu’encourager les investisseurs à venir s’implanter au Maroc et les établissements financiers internationaux à accorder en toute confiance des prêts à de faibles taux d’intérêts.
Pour rappel, la note souveraine de l’Algérie a été maintenue à BB avec une appréciation négative du risque.
Pour les agences internationales de notation, les appréciations du risque souverain en Algérie se déteriorent fortement en raison de la dépendance chronique de son économie aux hydrocarbures et à l’augmentation des dépenses des comptes courants couplée à une instabilité politique, sociale et sécuritaire ainsi qu’à une administration fortement corrompue.
Une situation qui explique le peu d’attrait de l’Algérie pour de potentiels investisseurs et son insolvabilité financière malgré son matelas de réserves de change à rentabilité nulle qui pourrait se réduire en peau de chagrin à la moindre chute du cours du pétrole ou à l’épuisement de ses ressources en hydrocarbures.
Farid Mnebhi