Le sommet de la Francophonie est fini. Les organisateurs se frottent les mains d’avoir réussi le pari de l’organisation et suscité ainsi l’admiration de certains participants dont le Président François Hollande qui a décerné un satisfécit.

Pourtant le sentiment ne prévaut pas pour d’autres acteurs de cette réussite du sommet, notamment les artistes notamment ceux qui ont offert leurs services pour décorer le Centre international de conférence Abdou Diouf, réclament leur argent à l’Etat du Sénégal. « La Francophonie a pris les œuvres des artistes bien avant le sommet. Et jusqu’ici, nous ne sommes toujours pas payés. C’est comme on a vu avec le Fesman, des artistes et d’autres prestataires qui courent toujours derrière leur argent. Nous ne voulons pas être dans ce même lot, souligne Zulu Mbaye dans les colonnes du Populaire qui juge inadmissible d’utiliser l’œuvre de quelqu’un sans son consentement, la mettre quelque part, sans la payer.
L’ancien président des associations des artistes dénonce ce manque de considération

Aujourd’hui, nous courons toujours derrière l’Etat pour se faire payer.
« Dans la législation des auteurs des œuvres, c’est un délit », fulmine t-il.

« Ils en ont joui dans l’organisation de la Francophonie, on veut leur dire que cela suffit, râle l’artiste. Payez-nous notre argent ! »

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