L’organisation des producteurs de maïs éprouve d’énorme difficulté à commercialiser facilement leur production à cause de la concurrence de ceux des pays de la sous-région à l’image du Mali et du Burkina Faso.

« Grâce aux techniques des bonnes pratiques agricoles avec l’appui de l’Usaid/Pce, nous avons fait une bonne production. On maîtrise les techniques de production, mais notre problème majeur c’est la commercialisation. Au moment de la commercialisation, on voit des concurrents qui viennent de la sous-région comme le Mali et le Burina Faso qui amènent leur produit », a indiqué le Secrétaire général des producteurs de maïs, Omar Niass

C’est lors de la conférence publique sur « les exploitation agricoles familiales face aux opportunités et contraintes du marché céréalier » qui s’était tenue le jeudi 9 avril 2015 à l’occasion de la Foire internationale agricole et ressources animalières (Fiara) qui se déroule au Cices.

Cependant malgré d’innombrables questionnements au tour de la commercialisation, ces producteurs comptent relever les défis face à leurs concurrents. « Peut-être que leurs coûts de production ne sont pas très élevés à tel enseigne qu’il est plus compétitif que le nôtre. On est en phase d’études pour relever ces défis », a indiqué Omar Niass.

Cette organisation intervient dans trois régions (Kaffrine, Fatick et Kaolack) avec 2087 membres dont 16% constitue la gente féminine appuyée par dispositif technique de 40 animateurs et un superviseur. Elle encadre des producteurs qui sont dans 31 réseaux  au niveau de 22 communes et se situe dans la commune de Paoskoto.

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