Les habitants de la communauté rurale de Sagatta Djoloff, situé dans le département de Linguère ont battu le macadam ce Lundi par une marche pacifique pour réclamer des meilleures conditions de vie.
Malgré les rayons ardents du soleil les jeunes de la localité ont réussi la mobilisation. Hommes, femmes, enfants et même personnes du troisième âge s’étaient donné rendez-vous à la place publique pour assister à la marche. Delà jusqu’au seuil du poste de santé, les populations munies de brassards rouges ont arboré des pancartes ou l’on pouvait lire « nous réclamons le départ de l’infirmier et non la sage femme », « nous voulons une ambulance médicalisée », « nous exigeons le transfert des locaux de la sous préfecture à Sagatta ».
Devant les locaux du poste de santé ou ils ont tenu un point de presse, les marcheurs par la voix d’Abdou Dièye ont montré leur amertume du fait de l’affectation jugée ’’ arbitraire’’ d’une sage femme qui longtemps restait à la disposition des populations.
Par ailleurs ils réclament aux autorités compétentes le départ de l’infirmier chef de poste qui « par sa présence du fait de la non assistance aux patients est à l’origine du taux faible de fréquentation à la structure »se désolent les populations.
Entre autres des doléances posées une ambulance médicalisée. Abondant dans le même sens Bator Sall, en état de grossesse avance d’une voix aigue« Nos femmes enceintes nous peinons à être évacuées dans les structures sanitaires pour faute d’ambulance car la notre est dans un état vétuste».agrément-elle.
Entre autres revendications faites par les populations du chef lieu d’arrondissement est la construction d’un siège pour la collectivité dont la pose de la première pierre date de 2008 pour que son implantation à Dahra soit un vieux souvenir. « Pour un extrait de naissance on est obligé de se rendre à Dahra distant de 20km » avance le porte parole des marcheurs.
En fin les populations de sagatta interpellent le ministre de l’énergie pour un éclairage public de leur localité dont le vol de bétail et l’insécurité commence à prendre une ampleur.
Ndèye Minguè SECK