Le ministre de l’Energie et des Mines, Aly Ngouye Ndiaye, est revenu, au cours de l’émission "Yoon-wi" (en wolof sur la radio RFM), sur le contrat rompu entre l’Etat du Sénégal et le groupe sidérurgique mondial Arcelor Mittal. C’est pour mettre l’emphase en effet sur les conséquences financières d’une telle rupture de collaboration.
Selon Aly Ngouye Ndiaye, pour avoir rompu le contrat qui le liait à Arcelor Mittal, le Sénégal est condamné à verser 75 millions de dollars. Le ministre de l’Energie et des Mines a fait savoir que l’Etat sénégalais a procédé un premier versement de 15 millions de dollars et devrait,la fin du mois de juin, mettre le même montant dans les comptes du numéro 1 mondial de la sidérurgie.
En février 2007, le Sénégal avait signé quatre conventions (minière, ferroviaire, portuaire et industrielle) ArcelorMittal qui devait investir 2,2 milliards de dollars dans le projet d’exploitation des mines de fer de la Falémé. Le projet de la Falémé se subdivise en 4 composantes : la mine, la nouvelle ligne de chemin de fer de 750 kms, le nouveau port minéralier à Bargny situé à 27 kms de Dakar et l’unité de sidérurgie.
L’Etat du Sénégal a cru devoir rompre le contrat à cause des lenteurs dans l’exécution du projet et le faible taux d’investissement dans les composantes de celui p