inPartager
Rufisque offshore profond est au centre d’une guerre féroce mettant en scène Français et Britanniques depuis que les permis y afférents, jadis détenus par African Petroleum (AP) de Frank Timis, ont été réattribués, en mai 2017, à Total. Cela, après l’expiration de la première période d’exploration.
Loin de jeter le manche après la cognée, AP s’est attaché les services du redouté cabinet parisien Betto Seraglini pour mener la médiation avec l’État du Sénégal.
Selon Africaintelligence, si aucun accord n’est trouvé d’ici le 18 avril prochain, la junior se réserve le droit de saisir les tribunaux pour arbitrage.
En conséquence, le déclenchement d’une procédure judiciaire priverait Total de tout droit pour poursuivre les travaux d’exploration sur Rufisque offshore profond pendant tout le temps que durera l’arbitrage.

En réalité, au niveau de « l’espace Senegambie », c’est la traversée du désert pour Africa Petroleum dont les deux permis (A1, A4), situés au sud de SNE et FAN, ont été également annulés par le président Adama Barrow.
Pour mémoire, outre Total, le super major américain ExxonMobil, ses compatriotes Kosmos Energy et Anadarko, le Britannique Shell, l’Australien Woodside Energy et le Chinois Citic, étaient intéressés par ces blocs. D’ailleurs, il ne manque pas de commentaires pour lier la démission du ministre Thierno Alassane Sall à l’attribution de ces blocs au pétro gazier français.
Un malheur ne venant jamais seul, le ministère sénégalais du Pétrole, Mansour Elimane Kane, a également refusé la demande d’AP de passage à la 2e période d’exploration sur le bloc de Sénégal Offshore Sud profond (SOSP), situé dans la région de Casamance.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here