Les travaux délibératoires de la 31ème session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (U.A) se sont déroulés du 30 juin au 02 juillet 2017 à Addis-Abeba, avec la participation des Ministres des Affaires Etrangères des Etats membres de l’U.A.
Au cours de ces travaux, une ambiance électrique planait dans la salle de conférence et qui a atteint son paroxysme suite à la névrose obsessionnelle des représentants algériens et polisariens qui ont tenté de faire passer, le 1er juillet 2017, un rapport de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples portant atteinte à l’intégrité territoriale marocaine et à sa souveraineté sur ses provinces sahariennes, notamment à travers les articles 88 et 89 de ce même rapport.
Lesdits articles demandaient « l’instauration d’une mission d’évaluation des Droits de l’Homme dans le territoire occupé en République arabe sahraouie démocratique (RASD) conformément aux décisions précédentes du Conseil exécutif « . Laquelle mission « doit être effectuée dans les plus brefs délais ».
Il n’en fallait pas plus pour susciter la réaction vive et ferme du Chef de la diplomatie marocaine qui a demandé purement et simplement la suppression des clauses controversées et prévenu les ennemis du Maroc que ce type de provocations nauséabondes ne sera jamais accepté par le Maroc.
Une réaction marocaine positive qui reçut l’adhésion de 16 pays sur la question à savoir les Comores, Sao Tome, le Gabon, Madagascar, le Swaziland, la Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale, le Burkina Faso, le Malawi, la Gambie, le Sénégal, le Bénin, la Guinée Bissau, la Centrafrique, le Cap-Vert et le Nigéria contre 06 pays qui sont l’Algérie, la pseudo RASD, la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe, le Lesotho et l’Afrique du Sud.
Suite à ce veto marocain, le Nigéria s’est proposé en médiateur pour trouver un compromis qui fut trouvé le 02 juillet 2017 satisfaisant le responsable marocain.
La nouvelle mouture indique et je cite : « quelques délégations ont proposé l’envoi d’une mission dans le territoire connu à l’ONU comme Sahara occidental et à l’UA comme RASD ». Dans le même paragraphe, il ajoute : « d’autres délégations ont exprimé leur opposition ferme à cette mission ».
De plus, elle stipule que l’Union Africaine va « engager un dialogue constructif avec l’État concerné sur la mission sus-mentionnée », sans préciser de quel Etat il s’agit.
On constate donc que le Maroc a eu gain de cause puisque la mention de « territoire occupé » a totalement disparu du texte.
Ceci étant dit, le Maroc, pour sa première participation à une réunion de l’Union Africaine de haut niveau, a réussi à détruire un texte vieux de 09 ans qui portait atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté nationale.
Aujourd’hui, force est de constater, que malgré les clowneries des responsables algéro-polisariens, qui n’attirent d’ailleurs plus personnes, l’Union Africaine revient à la logique où la position du Maroc est prise en considération. Les ambianceurs ou chauffeurs de salle algéro-polisariens sont prévenus que les responsables marocains réagiront fermement à toutes leurs tentatives de porter atteinte au Maroc.
Farid Mnebhi