Dans un communiqué qui nous est transmis, l’Association pour le Soutien et la Réinsertion sociale des Détenus (ASRED) informe l’opinion publique du décès d’un détenu répondant au nom de Kandé Traoré, à la Maison d’arrêt et de correction du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec, ce lundi 6 février 2018, vers 11 heures.
Le défunt détenu souffrait de la maladie de tuberculose, cause pour laquelle il a été interné au Pavillon spécial depuis deux semaines. Kandé Traoré était condamné à 10 ans d’emprisonnement et en avait déjà purgé 9 ans de détention. Il devait, en principe, recouvrer la liberté dans moins d’un an. Il était marié et demeurant au quartier Korosma de Keur Massar. (…)
L’ASRED dénonce vigoureusement et avec la dernière énergie le manque de communication entre l’Administration pénitentiaire et les parents des détenus. En effet, la famille de Kandé Traoré a été informée du décès par un ancien détenu. Même sa femme n’était pas au courant de l’hospitalisation de mon mari durant tout ce temps qu’il a été transféré du Camp pénal de Liberté au Pavillon spécial. (…)
Selon cette structure, ses parents l’avaient appris par le biais des acolytes d’Ibrahima Mbow Fall avec qui il devait comparaitre devant le Tribunal d’instance de Rufisque, pour recel. Outre ces deux cas, les familles des détenus éprouvent d’énormes difficultés pour connaitre le lieu de détention de leurs parents et ils ne sont pas non plus infirmés en cas de transfèrement
L’ASRED dénonce vigoureusement et avec la dernière énergie le manque de communication entre l’Administration pénitentiaire et les parents des détenus. En effet, la famille de Kandé Traoré a été informée du décès par un ancien détenu. Même sa femme n’était pas au courant de l’hospitalisation de mon mari durant tout ce temps qu’il a été transféré du Camp pénal de Liberté au Pavillon spécial. (…)
Selon cette structure, ses parents l’avaient appris par le biais des acolytes d’Ibrahima Mbow Fall avec qui il devait comparaitre devant le Tribunal d’instance de Rufisque, pour recel. Outre ces deux cas, les familles des détenus éprouvent d’énormes difficultés pour connaitre le lieu de détention de leurs parents et ils ne sont pas non plus infirmés en cas de transfèrement
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