«Le Building étant un immeuble classé, il faut une certaine technicité pour intervenir dans des conditions rigoureusement établies et des normes à respecter. L’idée, qui est derrière la réhabilitation de cet immeuble, est de préserver son identité de 1954, le livrer dans les années 2014 – 2015 avec des conditions de sécurité, de fonctionnalités et de respect du système environnemental sans faille », avait déclaré le secrétaire-général du Gouvernement, Abdoulatif COULIBALY, Président du Comité de pilotage du projet. Malgré ces assurances de monsieur COULIBALY, 2014 et 2015 sont passées sans que le bâtiment ne soit livré. Pourtant pour une simple réhabilitation, l’Etat du Sénégal explique avoir mis sur la table la rondelette somme de 17 milliards F CFA. C’est pour comprendre les raisons de ce retard qui coûte cher au contribuable, les ministères qui étaient logés au Bulding administratif ayant été transférés dans des maisons conventionnées et chèrement louées par l’Etat, que Walf Quotidien a tenté de mener une enquête.
Mais, c’était sans compter sur les gendarmes préposés à la sécurité du bâtiment. Le reporter de Walf quotidien, Salif KA, qui s’est rendu sur place l’a appris à ses dépens. En effet, samedi dernier, alors qu’il tenait de s’approcher des ouvriers pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, un gendarme est venu lui demander de vider les lieux. Ce qui le journaliste a fait sans discuter. Il est même allé se mettre à la devanture de l’hôpital principal, à côté des gargotes où il espérait rencontrer des ouvriers venus manger à la pause. Ainsi, à 13 heures, quand il a commencé à discuter avec des ouvriers, deux responsables du chantier accompagnés d’un gendarme sont venus interpeller les ouvriers pour leur demander ce que le journaliste leur voulait. Les interlocuteurs du reporter vont être sermonnés avec des menaces à peines voilées. Le pandore, quant à lui, s’est approché de Salif KA, lui intimant l’ordre de lui remettre son téléphone. Quand ce dernier s’est exécuté, le gendarme va lui demander de le suivre. A l’intérieur du building, deux autres gendarmes attendaient. Les enregistrements que le journaliste avait réalisés sont supprimés. Et ce dernier enfermé dans un compartiment. «Tant que celui qui t’a envoyé ne vient pas, on ne te relâche pas », lui dit-on. Et les pandores vont tenir parole. C’est seulement quand Mame Birame WATHIE s’est rendu sur les lieux, que Salif KA sera relâché après près d’une heure de séquestration.
Nous y reviendrons
WALFnet

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