La région de Louga est certainement l’une des régions du Sénégal qui souffrent le plus d’un déficit d’unités industrielles pouvant offrir aux jeunes des emplois.
En effet, Louga ne dispose d’aucune unité industrielle, mis à part la succursale de la société de produits industriels et agricoles /SPIA/présente dans la région et qui s’active autour de la fabrication et de la vente de produits phytosanitaires. Elle n’a d’ailleurs qu’un effectif très réduit composé pour l’essentiel de chauffeurs, gardiens et manœuvres manutentionnaires ou techniciens.
La nouvelle confiserie de Louga qui se déployait dans la fabrication et la vente de bonbons a fermé ses portes et vendu ses locaux transformés en dépôt de médicaments pharmaceutiques.
La Sotexka qui faisait la confection et le tissage a quant à elle, cessé ses activités depuis plusieurs années. La Sonacos héritière de la Coseab a elle aussi mis la clé sous le paillasson.
Autant d’unités qui ont donc cessé leurs activités et rendu ainsi la capitale du N’diambour orpheline de créneaux industriels ce qui limite du coup, les possibilités d’emplois à offrir aux jeunes d’où l’impérieuse nécessité pour le gouvernement d’encourager des partenaires industriels nationaux et internationaux à venir investir dans la région de Louga.
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