Les populations de la commune de Ranérou réclament des meilleures conditions de vie. Elles ont marché, hier, pour se faire entendre sur les maux dont souffre leur département crée en 2002.
Après la sortie des matamois pour manifester leur colère, c’est le tour des populations de Ranérou, armées de brassards rouges .Décidément rien ne va plus dans ce pays, pardon dans la région de Matam . Pour le temps d’une matinée, Ranérou était une « ville morte » car les boutiques, les marchés et les gargotes avaient baissé leurs rideaux. Les marcheurs qui ont emprunté l’artère principale de la commune ont convergé vers la préfecture pour remettre leur mémorandum. Tout le trajet durant, les populations n’ont cessé de fustiger les conditions difficiles auxquelles elles sont confrontées quotidiennement.
A ce point de chute, le porte-parole des marcheurs, Bocar DIALLO, a listé les maux dont souffre la commune : « soucieuses des multiples manquements notés dans tous les secteurs de la vie, les populations de Ranérou Ferlo fustigent la manière dont elles sont reléguées au second plan. Elles demandent l’arrêt immédiat des discriminations qui frappent leur terroir et réclament l’équité et la justice humaine ». C’est pourquoi nous décidons aujourd’hui d’avancer sans transiger sur certaines questions, dit-il, sans lesquelles nous ne pouvons pas participer au banquet de la mondialisation.
Et d’ajouter : « devant ces problèmes, la seule réponse qui vaille est la suivante. L’éclairage public de Ranérou, ainsi que les villages environnants, la construction des lycées de Ranérou et de Vélingara, l’amélioration du plateau technique du poste de santé ». Bocar Diallo, le responsable communal des jeunes a demandé le bitumage du tronçon Ranérou –RN3 et des pistes de production pour raccorder les villages de Houdallaye, Thiondokh et Bémbem.
Masse NDIAYE( la bouche des sans bouche)
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