L’étude de l’élevage à Dahra et ses environnants explique réellement que c’est la principale activité de la localité. Les peuls, les wolofs et même quelques sérères pratiquent dans la zone l’élevage extensif avec un cheptel composé d’ovins, de caprins, de bovins, de chevaux, de chameaux et d’ânes.
Aujourd’hui, les différentes techniques introduites dans l’élevage par l’Etat donnent à l’élevage pratiqué jadis dans le Ferlo, une nouvelle tournure. Au-delà de la situation qui existe par le biais des crédits accordés par les banques, l’insémination artificielle modernise petit à petit le secteur de l’élevage. Les races en provenance du Brésil, de la France sont croisées aux races locales pour donner naissance à des métisses qui coûtent extrêmement chères.
L’amélioration des races, la production en viande et en lait sont les buts réels de la modernisation de l’élevage.
Toutes ces inventions de l’Etat sont accompagnées par des moyens comme l’alimentation destinée au bétail, les campagnes de vaccination et la création des bassins de rétention et la réhabilitation des forages pour régler la question de l’eau. Aujourd’hui, l’élevage à Dahra et environnants participe considérablement à l’économie du pays par son cheptel abondant, la reconstruction des routes en cours jouera un rôle important dans le transport des bêtes vers les capitales régionales comme Dakar, Saint-Louis, Louga et Kaolack.
L’insémination artificielle et les nouvelles donnes de la pratique de l’élevage modernisent le secteur par un appui considérable de l’Etat du Sénégal.
Quel est l’avenir du secteur après les nouvelles techniques ?
Falilou Mbacké BA, professeur LHG et Bibliothécaire au lycée de Dahra
Email :dahrafallou@gmail.com