Le projet de Loi portant modification du Code électoral et relatif à l’introduction du parrainage des candidats à l’élection présidentielle passera demain à l’Assemblée Nationale pour son vote par les parlementaires. Nous de la majorité présidentielle y égard à notre bonne foi et notre sérénité, nous n’avons pas jusque-là voulu verser dans le débat stérile. Son excellence Monsieur Macky SALL, président de la République a inscrit son action au culte du travail pour le bien-être des populations depuis son accession à la magistrature suprême.
Circulez, il ne se passe rien !
L’opposition a choisi une autre voie dans les salons feutrés et hôtels de luxe de la place pour palabrer. L’heure est au travail, on ne se lassera pas se divertir par des déraisonnés aveuglés par une obsession d’accéder à la présidence de la République.
Cette frange de la population, l’opposition, a tentation à vouloir créer un Sénégal de leurs rêves ou de leur imagination. Dans leur rêverie, ils, les opposants, se font accompagner par une certaine presse et société « civilement responsable » de leurs errements, marque déposée de leur trajectoire.
Le Sénégal est un pays caractérisé par des bizarreries à tout point de vue. Le peuple souffle de l’idiotie d’une opposition malintentionnée, aux allures de va-t’en guerre de tout temps et à la limite d’absence de patriotisme. Il y a lieu même à se demander qu’est ce qui fait courir les gens ? Le débat alimenté par cette même opposition est plus que ridicule parce qu’ayant d’aucune valeur ajoutée pour le peuple, bouc émissaire malmené par les opposants aux aguets d’une impopularité à la hauteur de leur nombril pour les uns et à la bassesse de leur entêtement inavoué d’accéder à la station suprême pour les autres.
Nous avons un pays pas comme les autres, à vrai dire, y égard aux comportements de nos concitoyens, des acteurs de la vie publique et du sénégalais au quotidien. Au Sénégal, la légalité et la légitimité sont toujours au prisme d’une loupe émanant de notre posture actuelle.
L’opposition verse inutilement dans le verbiage, la diabolisation, la désinformation et le mensonge au quotidien sous l’œil d’une société civile partisane aux ambitions politiques engouffrées dans un agenda électoraliste caché. Il suffit d’observer le jeu politique pour ces dernières décennies pour s’en rendre compte avec persuasion et clarté.
Dans toutes les démocraties du monde, l’opposition joue le rôle de contre-pouvoir et le non contre le pouvoir. On assiste pour s’en désoler, à une stigmatisation des tenants du pouvoir.
Ce matin en me rendant à mon lieu de travail, j’écoutais la radio à une fréquence bien de chez nous, un opposant parlait de l’ADN du Président de la République. La première interrogation qui m’est venue en tête est de savoir si le monsieur au micro était un médecin. Est-ce qu’il s’agissait du médecin personnel du Président de la République ? Et cette dernière interrogation, il serait tenu par le devoir de réserve.
Le peuple mérite-t-il une telle opposition ? Nous attendons de nos hommes politiques un discours d’espoir, de paix, de solidarité et d’éthique, qui serait le socle d’un programme de Gouvernement au profit des populations.
C’est un animateur ou journaliste imposé, par sa belliqueuse gueule de dinosaure aux salves dévastateurs plus dangereux que les larves d’un volcan, qui reprend les propos dans son commentaire quotidien en les traduisant en langue nationale (wolof) par une dénaturation totale qui finit par s’attaquer au premier des sénégalais.
Il est même à se demander pourquoi tout se débat autour du parrainage comme si le Sénégal est le premier pays au monde à intégrer ce processus de rationalisation du jeu démocratique qui est une exigence citoyenne.
Dans un pays où tout ancien ministre, député, directeur général et marabout homme d’affaires dont le chantage sur le Président de la République n’a pas abouti à son profit, finit par créer un parti politique pour rebondir dans d’autres compromis et compromissions à l’issue d’éventuelles joutes électorales.
Nous avons en mémoire fraichement les difficultés vécus avec l’organisation des élections législatives passées avec une pléthore de listes et au finish sur quatre sept (47), seul une douzaine a été pourvue de représentants nationaux à l’Assemblée. Combien avons-nous été à avoir perdu énormément de temps entre la liasse de bulletins de vote des candidats et l’isoloir ? Que du temps perdu et une absence d’engouement de la part du corps électoral qui avait jugé théâtrale cette course effrénée de nos hommes politiques vers la représentation nationale. Tout le monde veut être député dans ce pays. Il y a de quoi se demander le pourquoi ?
Député du Peuple ou député pour être populaire ?
La politique politicienne que veut nous imposer l’opposition sénégalaise depuis bientôt d’une décennie, du jour ou jour, est une abomination qui désacralise même une action aussi noble d’être au service de ses semblables pour servir la République.
Le Sénégal est bel et bien une démocratie, raison pour laquelle, nous devons nous aligner aux standards internationaux en ce qui concerne les modes d’organisations de scrutins. Le parrainage des candidats à une élection présidentielle par une quotité du peuple est au-delà de la démocratie, une question de la morale et de la vertu. Est-ce que nous citoyen, nous devons accepter à ce que nos pauvres francs soit utilisés pour imprimer dix (10) millions de bulletins pour cinquante (50) candidats dont bon nombre ne peuvent pas gagner leur bureau de vote ?
Cette opposition qui crie aujourd’hui, c’est elle-même, qui avait adopté la rationalisation des partis politiques et les modes d’organisations des rendez-vous électoraux.
L’opposition a délibérément choisi de se barricader en refusant de s’asseoir autour de la table avec le pouvoir autour de l’intérêt général, leur option est claire et nette. Elle consiste à occuper les masses médias et les réseaux sociaux en lieu et place des véritables préoccupations du Peuple, qu’ils méprisent du reste.
L’égocentrisme des tenants de l’opposition sénégalaise n’est plus à discuter. Et face à cette posture irresponsable de leur part, le cas du pouvoir lui a choisi d’être aux côtés du Peuple pour servir la République afin de bâtir un Sénégal émergent.
Nous disons oui au parrainage pour ne pas être pris en otage par une opposition qui ne lorgne que le fauteuil présidentiel au détriment des intérêts des masses.
Oui au parrainage pour une économie de nos ressources financière ! Nous disons non à l’utilisation de notre argent pour la confection de bulletins pour des candidatures fantaisistes.
C’est pourquoi nous demandons très solennellement aux représentants du Peuple de voter ce projet de loi !
Monsieur Amadou THIAM
Membre de la Fédération départementale de l’URD de Linguère
Téléphone : (+221) 77 511 20 68.
Email : amadouhamadythiam@hotmail.fr