C’est un agenda qu’il faudra acheter à ce policier niçois pour son prochain anniversaire. Ayant rayé ce lundi 29 février de l’année 2016,
l’agent date son amende au 1er mars. Une erreur qui n’a pas échappé à l’automobiliste qui verra son PV annulé s’il en fait la réclamation.
Une amende du futur.
Ce lundi à Nice, c’est le calendrier qui a joué en faveur de l’Azuréen, relate Nice-Matin. Son véhicule stationné en double file rue Lamartine, la police municipale le sanctionne d’une amende… du futur. Le PV est daté du 1er mars et non du 29 février. « C’est la première fois que j’entends un cas comme celui-là, explique au quotidien le chef de la police municipale de Nice, Jean-Michel Truglio. Mais si c’est avéré, cette amende sera classée sans suite. Il faut que l’automobiliste saisisse au plus vite le ministère public. »
Près de 70 % de PV électroniques.
Si ce lundi le calendrier était du côté de cet automobiliste peu respectueux de la bonne conduite au volant, l’erreur ne se reproduira qu’à la prochaine année bissextile, dans quatre ans. D’ici-là, les amendes sous forme papier auront peut-être disparu. « Aujourd’hui, 70 % des PV sont électroniques », rappelle le responsable de la police municipale niçoise. Alors, mieux vaut compter sur son Code de la route que sur le 29 février 2020 pour échapper aux sanctions.