Militants et sympathisants se sont ruées ce weekend dernier pour renouveler encore une fois leur confiance à leur candidat déclaré à la candidature le Président Aly Ngouille Ndiaye chez son domicile. Ce dernier a tenu un point de presse pour décliner sa feuille route et présenter son projet de société aux populations du Djolof.

Linguère, Le leader de la coalition Aly 2024 s’est réuni ce weekend dans son domicile sis au quartier Abattoir dans la commune de Linguère pour massifier sa base et présenter son projet sociétal aux populations du Djolof. A l’entame de ses propos, il déclare « Depuis le 9 Septembre 2023, nous avons démissionné du gouvernement et nous sommes sur un processus pour aller à la conquête du suffrage des Sénégalais ». Sur ce, le 7 Octobre passée, nous avons déclaré notre candidature et depuis lors c’est-à-dire le 29 Septembre nous avons lancé la campagne de parrainage dans toutes les régions du Sénégal même si nous n’avons pas fait beaucoup de tintamarre. Selon le Président Aly Ngouille, nous sommes en train de sillonner les trois régions du Sénégal qui engrangent le plus grand nombre d’électeur dont Dakar, Thiès et Diourbel afin de faire le maillage pour le parrainage mais aussi pour préparer les élections Présidentielles qui se profile à l’horizon. Il ajoute « je travaille au moins pour accéder au second tour. Autrement dit, soit accéder au second tour soit gagner au premier tour. Je suis sûr et certains qu’aucun candidat ne peut gagner les élections au premier tour d’après les tendances. Je parle au moment où nous sommes mais les choses peuvent changer et s’il change se sera à notre faveur ». Nous sommes dans un pays de démocratie et nous devons donner la chance à tous les candidats de pouvoir circuler librement dans tout le territoire national sans leur entraver à leur activité politique. « On ne peut pas admettre un Premier ministre de faire sa tournée économique avec les moyens de l’état et interdire à l’opposition de circuler avec ses moyens propres pour aller à la conquête des suffrages », dit-il. Selon le Président Aly Ngouille, l’Etat n’a pas encore refusé à Ousmane Sonko son intégration sur la liste électorale car c’est un processus judiciaire en cour et qui n’est pas suspensif. Il aurait bel et bien la possibilité d’avoir ses parrainages comme tous les autres candidats. Mais néanmoins, l’Etat aura la possibilité de faire des recours devant la justice. Au décision finale, on appliquera ce que la véridique judiciaire met sur la table. Concernant les cartes d’électeurs qui sont en souffrance dans les commissariats, cela a toujours été le cas même les changements des cartes israéliens et de la CEDEAO, il y a toujours des cartes qui ne sont pas retirées. Malheureusement, les Sénégalais attendent toujours à la dernière minute pour aller retirer leurs cartes. Depuis que j’ai déclaré ma candidature, je ne suis pas venu à Linguère, je suis là aujourd’hui avec la population du Djolof qui vienne massivement renouveler leur confiance à leur leader. D’autant plus que durant tout le temps que je suis dans le gouvernement, les vœux des populations ont été satisfaits. Raisons pour laquelle, elles viennent partout pour échanger avec moi et apporter leur soutien à ma candidature. « Les dix-huit maires du département sont libres de rester dans le BBY parce que ce sont des élus et ils défendent leur position mais ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est le vote des populations. Car, le jour du scrutin, ce sont les populations qui vont choisir leur propre candidat » rétorque-t-il. Pour le cas des étudiants de l’UCAD, l’Etat doit ouvrir l’université pour que les étudiants puissent continuer leur apprentissage puisque certaines universités du Sénégal ont commencé leur apprentissage. Selon Aly Ngouille, il a décidé d’être candidat pour deux raisons « d’abord, je ne suis pas d’accord sur le choix de BBY fait sur Amadou Ba et ensuite, je veux une rupture par rapport à ce qui a été fait jusqu’à aujourd’hui ». Car selon les statistiques de l’ANSD, le taux de chômage a doublé à l’espace de dix ans. La pauvreté est très élevée surtout en milieu rural. La vie coûte très cher aujourd’hui malgré la subvention de l’état. Donc, c’est pour cela que nous avons lancé un projet de société pour sortir la population de cette situation actuelle au terme de mon premier mandat. « J’ai ma part de responsabilité dans ce régime du président Macky Sall que j’assume entièrement. Mais nous sommes dans un régime présidentiel dont le président défini les axes. D’autant plus que cela n’empêche que j’ai des ambitions différentes de celui de l’actuel président pour soulager la peine des populations », conclut-il.

                                                                                     Mor Mbathio NDIAYE

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