Au fin fond des terres du nord Sénégal,
Dans un coin calme où le soleil se régale,
S’aperçoit la cité aux sains fruits innés.
Avec sa riche faune aux bêtes bien nées,
Je chante le cœur du Djoloff que j’adore.

Sans vouloir y aller dés l’accès en sixième,
Je peinais à le quitter après  trois étés fermes.
Avec hospitalité et courtoisie qui y sont ivres,
Voici une ville d’hommes au bon savoir vivre.
Calme qu’elle est dans son apparence de ciel joyeux,
Mais religieusement agitée par ses ascètes pieux.

Linguère aux vastes demeures immaculées ;
Tout du monde vaut ses belles nuits étoilées ;
Avec un zéphyr tiède qui remplace la chaleur,
Plaisir de se prélasser sur ses tóoc  masseurs !

Louma des échanges cosmopolites,
Dans cette plate terre  aux dignes élites.
Fief d’Alboury Penda le héros qui instruit,
De son brave Bouna de Thielly où on prie
Et de Magatte Lo, le gouvernant qui soigne

Oh ! Ma Linguère, cœur d’or du Djoloff
Je t’adore !!!

 


COMMENTAIRE SUCCINTE DU POEME :
Dans le 3ème  vers, les fruits innés font allusion aux fruits secs abondants à Linguère comme le « soump ».
Dans les 6 et 7ème vers, l’auteur fait référence à son séjour de 3 ans à Linguère (de 2001 à 2004).
Au 13ème vers, les « tooc », sont des lits en bois, exposés presque dans le cours des foyers du Djoloff.
Le mot « louma » au 14ème vers évoque le grand marché hebdomadaire qui se tient chaque vendredi à Linguère.
Dans la dernière strophe, Mansour Gaye rend hommage à tous les fils du Djoloff à travers les grandes figures dont :
Alboury Ndiaye dont le lycée qui a instruit l’auteur porte son nom ;
Bouna Alboury dont Mansour Gaye priais dans sa mosquée située au quartier de Thielly ;
Et le grand Magatte Lo dont le nouvel hôpital de Linguère porte son nom.

Mansour Gaye, Ami de Linguère, Chroniqueur sur www.lougaweb.com et www.djoloffactu.sn Blog: http://lafriquedumillenaire.blogspot.com

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