Du jamais vu et entendu dans l’histoire ancienne et contemporaine de l’Afrique ! Un évènement d’une monstruosité sans égale a été perpétré, le 08 juillet 2017, par le sieur Ahmed Ouyahia, Directeur de Cabinet du Président algérien, Bouteflika de son état.

En effet dans un discours enflammé, comme savent le faire les tenants du populisme de l’extrême-droite européenne et nord-américaine, Ouyahia a accusé les réfugiés subsahariens d’être source de crime, de drogue, de maladies et de plusieurs autres fléaux.
Un discours d’Ouyahia raciste et haineux envers les africains, notamment ceux qui ont fui les guerres, la violence et la misère pour espérer trouver un peu de paix et de sécurité en Algérie.

En fait, la réalité a été toute autre. Ils ont été détroussés par les éléments de l’armée algérienne, exploités par des patrons mafieux et maltraités cruellement par la populace algérienne.

Les responsables algériens se doivent de respecter les textes internationaux en la matière ; des textes signés et ratifiés par l’Algérie et non se murer dans un mutisme stupide comme le fait l’Autruche en cachant sa tête dans le sable lorsqu’elle a peur.
Cette intervention d’Ouyahia a provoqué un tollé général parmi les vrais défenseurs des Droits de l’Homme.

A citer à cet égard, les déclarations faites, le 09 juillet 2017, par Amnesty International et les Associations algériennes de défense des Droits de l’Homme, dont la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH), toutes, indignées par de tels propos qui, selon elles, alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes subsahariennes.

A noter la réaction des Algériens, suite à l’intervention nauséabonde d’Ouyahia, à travers les réseaux sociaux où a fleuri un hashtag en arabe signifiant « Non aux Africains en Algérie », prouvant qu’ils sont bien racistes.

Quant à Ouyahia, il a averti, avant cette levée de bouclier, le 09 juillet 2017, à « Ennahar TV » et je le cite : « Quand on me parle de Droits de l’Homme, je dis : nous sommes souverains chez nous ». En clair plus raciste que moi tu meurs.

Pour conclure ce papier, il est parfaitement légitime de s’interroger sur le silence complice de nombreuses ONG’s et associations de défense des Droits de l’Homme, promptes à réagir lorsqu’il s’agit du Maroc.

Deux d’entre elles retiennent l’attention à savoir :
1/ le Robert F. Kennedy Center for Human Rights de Kerry Kennedy, cette fumeuse défenseure des Droits de l’Homme qui ne se réveille que sur instigation des responsables algériens pour s’attaquer au Maroc,
2/ l’Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC), un panier où l’on retrouve des syndicalistes, des politiques, des écologistes, des socialistes, des communistes, des trotskistes et des sociaux-chrétiens, elle s’est mise en régime silence pour ne pas froisser son allié algérien.

Au fait, les subsahariens attendent avec impatience la réaction du Commissaire pour la Paix et la Sécurité de l’Union Africaine, l’algérien Ismail Chergui, toujours prêt à s’attaquer au Maroc.

Au final, on peut affirmer sans risque de se tromper que l’Algérie, qui se déclare honteusement leader africain, est un pays qui se doit d’être boycotté par ses pairs africains.

Farid Mnebhi.

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