Les apéristes favorables à Samba Ndiobène Ka, directeur de la SAED ont organisé une rencontre politique ce Samedi, à  ZAC Mbao (banlieue dakaroise). Sous l’initiative d’Aly Ka, la réunion avait pour objectif de peaufiner sur les stratégies de mise en œuvre pour accompagner leur mentor pour la réélection de Macky Sall en 2019. A l’issue de la rencontre, Aly Ka a accordé un entretien à Djoloffactu. Une occasion pour lui de s’exprimer sur sur la situation nationale et ses ambitions politiques locales entre autres sujets.

Comment appréciez-vous les propos d’Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’intérieur qui fait polémique?

Je pense que  compte tenu les enjeux de 2019, je ne souhaite pas prendre le contre-pied de mes collaborateurs  tout en sachant aujourd’hui qu’on peut émettre nos suggestions.

Quelles sont ces suggestions ?

Je considère qu’il serait mieux de délocaliser l’organisation des élections au ministère de l’intérieur et de le confier à un organe indépendant.

Qu’est ce qui a motivé cette rencontre tenue aujourd’hui à Zac Mbao?

Cette rencontre entre dans la suite d’actions que j’ai  a entamées  depuis longtemps.

Depuis, 2008 nous avons suivi les péripéties de la sortie du président de la République, Macky Sall qui, dès sa sortie du parti démocratique sénégalais a proposé un plan de société aux sénégalais. C’est à partir de là que j’avais pris l’engagement de le soutenir pour l’accompagner dans son programme. Mais tout au long des événements politiques entre 2014 à nos jours, au vue des circonstances et  de la nouvelle configuration politique de Dahra nous avons rencontré le frère, Samba Ndiobène Ka qui nous a beaucoup inspirés de son modèle de politique par son courage et son engagement.

La rencontre de cet après midi(Samedi) était de créer un moment de retrouvailles entre frères et sœurs du Djoloff, d’échanger sur la vie politique de notre parti. Nous avons aussi parlé des perspectives c’est-à-dire des formules à adopter pour accompagner notre leader, le directeur de la SAED pour la réélection de Macky Sall en 2019.

Quelles sont ces pistes de réflexion ?

Nous avons pensé qu’il faut multiplier ces types de rencontres à Dakar comme au Djoloff. C’est pourquoi nous avons aussi jugé nécessaire d’aller du côté de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour étendre nos tentacules pour la massification de l’Apr. Nous nous sommes convenus également de descendre sur le terrain, sensibiliser les militants à s’inscrire sur les listes électorales et pour d’autres à aller retirer leurs cartes.

Les jalons c’est dans la continuité. Depuis 2014 nous sommes constamment sur le terrain de la politique, nous devons  aller auprès des gens, porter à leur connaissance les réalisations du chef de l’Etat et essayer de puiser dans d’autres formations politiques pour la massification de l’Apr.

L’opposition bat de l’aile davantage et Idrissa SECK aussi multiplie ses tournées à l’intérieur du pays. Cela ne vous ébranle-t-il pas ?

Les actions de l’opposition nous intéressent certes. C’est pourquoi nous portons toujours un regard sur ce qu’ils font. Mais honnêtement, elle ne nous inquiète nullement. C’est une opposition en perte de vitesse. Ce qui est ridicule est qu’il n’y’a aucun chef de parti qui a pu proposer un projet de société aux sénégalais. C’est des gens qui passent tout leur temps dans les radios en train de spéculer de tout et de rien. Et ce n’est pas cela qui fera le Sénégal de demain.

N’empêche nous n’allons pas dormir sous nos lauriers.

Tantôt vous avez invité  les jeunes à être beaucoup plus ambitieux pour des postes de responsabilité. Est-ce à dire qu’Aly Ka est en train de lorgner le fauteuil  municipal ou départemental?

Nous ne sommes pas engagés en politique de manière fortuite. Quand nous prenons de notre temps, notre énergie pour faire de la politique c’est parce que nous avons des ambitions. C’est en quelque sorte ce qui nous a motivé à porter notre candidature aux élections législatives de 2019. Pour dire vrai nous avons des ambitions dans la commune de Thiél et pourquoi pas dans le département.

Pour ma candidature, je pense qu’il est trop tôt pour déclarer une quelconque candidature. On sait qu’en termes de candidature, c’est le pari qui décide.

Mais nous sommes confiants de nous-mêmes parce que nous avons toutes les capacités requises pour diriger une mairie ou même le département.

Même s’ il y’a beaucoup à apprendre dans la vie d’une manière générale, aujourd’hui nous pensons que nous avons beaucoup d’éléments pour pouvoir demander  les suffrages des Djoloff-Djoloff.

En quoi la politique de Samba Ndiobène Ka vous inspire ?

Samba Ndiobène Ka, est un jeune qui a beaucoup d’engagement et d’avenir. Ce qui m’inspire en lui, est qu’il est constant dans sa démarche. Je ne vois aucun leader politique égal à lui dans le département de Linguère. Je vois en lui, une démarche constante et en en parfaite cohérence. Aussi, il est exceptionnel en termes d’engagement, d’investissement auprès de la population. Cela nous réconforte dans la mesure où le président de la République lui a confié d’autre fonction qui est celle de directeur de la SAED.Et également il a tenu à le rencontrer à la veille des élections.

Entretien réalisé par Ndèye Mingué SECK

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