Après avoir perturbé le secteur du transport pendant 6 jours, les travailleurs du réseau de transport ont finalement déposé les armes. Ils ont suspendu leur mot d’ordre de grève suite à leur rencontre, ce samedi avec les membres de l’Association des professionnels pour le financement du transport urbain (Aftu). Un protocole d’accord a été signé, à la suite des négociations, par tous les acteurs pour arrondir les angles. Dans le document dont ‘’Actusen’’ détient copie, les parties conviennent de poursuivre le processus déjà entamé de régularisation de la situation des travailleurs dans un délai d’un mois. En outre, les employeurs s’engagent à déclarer tous les travailleurs à l’Inspection du Travail et de la Sécurité sociale : l’autre bonne nouvelle pour les travailleurs, est que les parties conviennent d’une revalorisation des salaires.
Dans le document, il est mentionné que les salaires nets du personnel roulant sont portés à cent trente mille (130 000) F Cfa pour les chauffeurs et cent mille (100 000) F Cfa pour les receveurs. Ces montants incluent un forfait d’heures supplémentaires. En complément de ces salaires, le chauffeur et le receveur bénéficient d’une «ration journalière» fixée respectivement à trois mille (3000) F Cfa et deux mille (2000) F Cfa et attribuée dans les mêmes conditions que la prime de panier. Les employeurs s’engagent à ne pas poursuivre en justice, ni sanctionner les grévistes pour des raisons liées à la grève. Les parties conviennent que les points inscrits sur la plateforme revendicative et non traités dans le présent protocole seront examinés dans un délai d’un mois.
C’est sur le fondement du présent protocole d’accord que les représentants des travailleurs ont décidé de suspendre la grève. Le présent protocole d’accord entre en vigueur dès sa signature par les parties. Toutefois, il faut préciser que dans le document, le Cetud s’engage, avec l’implication étroite de la Direction générale du travail et de la Sécurité sociale, à accompagner les acteurs dans la mise en œuvre des conclusions retenues. A rappeler que la revendication principale portait sur l’amélioration des conditions de travail à travers la régularisation, l’affiliation aux institutions de prévoyance sociale (CSS, IPRES et IPM) ainsi qu’une augmentation des salaires.
Actusen.sn