On ne le dira jamais assez, les populations du village de Malème communèment appelée Lègne une localité de la commune de Kamb, dans le département de Linguère ont soif. En cause, l’adduction d’eau branchée depuis Mouille un village disposant d’un forage demeure et reste insuffisant pour étancher la soif de ces populations. Pourtant les habitants de ce villages ne sont rien d’autres que des paysans et éleveurs. Du coup, trouver le liquide précieux devient un parcourt de combattants .Selon le chef de village Ndiaga Ndiaye ,Lègne a soif et que tant que sa population compte sur le raccordement du tuyau à partir de Mouille, la situation perdurera. En clair pour Ndiaga Ndiaye,le tuyau en question est mince de surcroît d’autres dérivations sont tirées à partir de ce tuyau réduisant ainsi le débit d’eau qui arrive dans son village. « D’où une persistance du manque d’eau » a ajouté le représentant du chef de l’Etat dans le village. Le malheur ne vient jamais seul, ce manque d’eau à Lègne handicape les enseignements et apprentissages nous dit un responsable politique à Lègne. D’après Ndiaga Ndiaye une correspondance a été adressés à la direction du Service Départemental de l’Hydraulique de Linguère pour une adduction d’eau à partir de Mbayène Thiasdé qui a un gros forage gage de chasser la soif à Lègne. Nous attendons la réaction du service de l’hydraulique de Linguère, poursuit le chef de village.
A part le problème d’eau, existent d’autres préoccupations pour les populations notamment l’absence de point de soin, l’enclavement, manque de financements pour les femmes et les jeunes qui hantent en ce moment le sommeil des populations de Lègne.
Au vu de la situation, si les autorités n’apportent pas solution, à l’unanimité, les populations de Lègne menacent de boycotter ou de voter non pour le référendum du 20 mars prochain selon d’après certaines sources recoupées.
En attendant, la soif dicte sa loi à Lègne et hameaux le polarisant.
Salla Ndiaye Linguère.