De Senghor à Abdoulaye Wade, en passant par Abdou Diouf, la trajectoire démocratique du Sénégal a connu de multiples rebondissements, oscillant entre avancées et reculs.

La démocratie sénégalaise tant vantée et beaucoup médiatisée apparaît de plus en plus comme un jeu de dupes et de folklore politique, loin des préoccupations majeures des Sénégalais qui vivent dans une précarité généralisée. L’élection n’est pas la démocratie et ne saurait être une fin en soi. C’est juste un mécanisme démocratique.
Pour la pérennisation de l’oeuvre démocratique au Sénégal, il faut impérativement exiger la transparence et l’éthique dans la gestion à travers un contrôle efficace d’élus assumant pleinement leur statut de mandataires légitimes avec le concours d’une presse libre et d’une justice indépendante veillant rigoureusement au respect des droits et libertés des citoyens.


Selon le  Pr Ismaïla Madior Fall « Lamine Souané livre  une réflexion intéressante sur la démocratie sénégalaise. Il le fait avec sérieux, rigueur et talent ».


Titulaire d’un Master en administration publique et privée
pour l’Afrique (Reims), d’un DEA de sociologie politique
et politique comparée (Paris X-Nanterre), d’une Maîtrise
de philosophie (Nice Sophia Antipolis), après un cursus à
l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Lamine Souané a
enseigné à l’IFAM et Mikado.

EL H. Daouda DIAW

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