M. Papa Ndiamé Sène, Consultant international basé entre le Togo et le Bénin, arrive ce samedi 5 mai 2012 à Dakar pour un court séjour. Durant ce court séjour, M. Sène n’exclut pas de rencontrer les journalistes qui désirent s’entretenir avec lui sur son différend avec l’ancienne Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) et avec l’actuel Premier ministre Abdoul Mbaye, alors "Administrateur Directeur général et propriétaire de la BST".

L’ancien député de Bambey, pendant plus de deux législatures reviendra, au cours de son séjour sénégalais, sur son différend avec l’ancienne Banque Sénégalo-Tunisienne. « Ca continue, comme disait Churchill, NE JAMAIS RENONCER, surtout quand on pense qu’on a raison", écrit-il.

M. Sène est, en effet, en Cour pour retrouver ses droits dans une affaire qui l’oppose avec les anciens directeurs de la banque, en particulier avec « cet excellent banquier, le nouveau Pm, qui, dit-il, n’en est pas pour autant exempt de tout reproche, notamment durant son séjour à la banque sénégalo-tunisienne où il a juridiquement assumé les errements d’un certain K. qu’il y a remplacé, à la direction générale ». Et de renvoyer les lecteurs à l’Arrêt 62 du 15 juin 2004 de la Cour de Cassation et citation conséquente du 9 juillet 2004.

Après avoir remercié tous les gardiens de nos valeurs qui sont souvent citées, mais régulièrement galvaudées, profanées…, M. Sène dit que « quand un Etat n’a plus de mémoire ou est amnésique à dessein, c’est la décadence ». Et d’ajouter que « quand la République est pire que la monarchie, c’est aussi la décadence », avant d’entonner « j’ai servi mon pays en mobilisant des milliards pour le renouvellement de la voie ferrée avec la coopération internationale, en 1985, 20 millions de dollars pour réaliser 50 km de rails, de Malème Hoddar à Tambacounda, 100 wagons du Danemark, 100 wagons et 4 locomotives du Canada, équipement de tout le Gouvernement Sénégalais en matériel informatique don du Gouvernement italien".

"En ce temps, indique-t-il, j’étais Consultant du Groupe Ollivetti. Mais avec la guerre du pétrole, tous les pétroliers du Sénégal avaient refusé d’honorer les marchés de l’Etat à cause, disent-il d’un Etat insolvable, à la demande du Gouvernement sénégalais, je m’étais résolu à créer la Sapci Pétroleum avec l’ouverture de la première station service à Tivaouane. Mieux ou pire, c’est selon, quand les pétroliers ont refusé de me livrer le carburant pour servir l’Etat, j’avais attaqué la SAR au tribunal correctionnel de Dakar pour délit « de refus de vente et entrave à la libre concurrence ». J’avais gagné mon procès, mais malheureusement le juge fut sanctionné après. Et le Gouvernement me supplia d’arrêter la procédure judiciaire parce qu’ELF, chef de file avait tapé sur la table. La suite avait été bâclée, sans aucune indemnité versée. Je serai plus précis sur tout ça, quand je serai face à la presse ». Du déballage dans le vent…

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