Nombre de sahraouis, dont des femmes et des enfants, bloqués à la frontière séparant l’Algérie de la Mauritanie depuis le 21 mars 2020 sans eaux et sans nourriture à cause de la pandémie au COVID-19 par l’armée algérienne, ont réussi, le 27 mars 2020, à rejoindre par leurs propres moyens les camps de la mort de Tindouf où ils ont été enfermés dans des chambres d’isolement exiguës, démunies de sanitaires et des équipements nécessaires à leur vie quotidienne mais aussi en l’absence de toute assistance médicale en ces temps de pandémie au COVID-19.

Ces séquestrés sahraouis marocains espéraient pourtant être admis dans des centres hospitaliers pour leur mise en quarantaine avec prise en charge adéquate mais c’était sans compter sur le peu d’intérêt que portent les autorités algériennes et les cadors du polisario aux populations sahraouies marocaines confinées en plein désert dans les camps de Tindouf.

Ils sont, aujourd’hui, des dizaines de milliers de séquestrés dans les camps de la mort de Tindouf, abandonnés à leur triste sort étant donné que les responsables algériens préfèrent s’occuper de leurs propres ressortissants et de la crise économique et financière qui frappe de plein fouet le pays suite à la chute vertigineuse du pétrole, son unique richesse.

Ces populations des camps attendent depuis plus de quatre décennies qu’on mette fin à leur calvaire en les autorisant de rentrer librement au Maroc, leur terre ancestrale, alors que les cadors du polisario, eux, s’en tiennent aveuglement à leurs seuls avantages matériels et préfèrent plutôt se confiner dans la servilité sous souveraineté algérienne et se terrer dans les villas cossues de Tindouf en Algérie, abandonnant les sahraouis marocains séquestrés dans l’insalubrité des habitations des camps de Tindouf.

Une situation tragique en pleine pandémie du COVID-19 qui met à nu les forfanteries des chefs du polisario et les bravades des dirigeants algériens devant une population désespérée, isolée et sans soins sanitaires.

Au final, le compteur de la pandémie du COVID-19 devrait battre un record, bien que ces pauvres hères polisariens et autorités algériennes s’évertuent à clamer haut et fort le chiffre erroné de zéro cas, ce qui n’a point empêché un renforcement du confinement de la population sahraouie marocaine séquestrée dans les camps de la mort de Tindouf.

Il est à remarquer qu’au moment où la communauté internationale vit dans la crainte du COVID-19 et où les populations ont un besoin pressant de réconfort de la part de leurs dirigeants, les séquestrés des camps de la mort de Tindouf sont abandonnés à leur triste sort par leurs geôliers polisariens et algériens.

Farid Mnebhi.

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