L’ancien Haut-commissaire de l’Organisation pour la mise en faveur du fleuve Sénégal (Omvs), Mohamed Ould Merzoug va sans doute pousser un grand ouf de soulagement lui à qui on prête des ambitions présidentielles. Selon les informations de Libération, le doyen des juges a pris une ordonnance de non-lieu en sa faveur. Mohamed Ould Merzoug avait été mis en cause par la Cellule nationale de traitement des informations financières(Centif) pour blanchiment de capitaux portant sur 300 millions de Cfa. Des faits que l’ancien patron de l’OMVS, n’a pas cessé de contester.
La Centif avait transmis au parquet un rapport indexant Mohamed Ould Merzoug, son épouse, son chef de protocole et ses deux anciens comptables – (tous blanchis) dans des opérations délictuelles. Celles-ci se seraient passées lorsque Ould Merzoug était patron de l’OMVS. Le parquet ouvre une information judiciaire et Merzoug et Cie sont cueillis par la section de recherches de Dakar avant d’être présentés au doyen des juges. Inculpés, ils seront mis en liberté provisoire. Lors de son audition dans le fond, Merzoug a montré au doyen des juges que le cumul de son salaire, lorsqu’il était à l’OMVS où il a fait deux mandats après avoir occupé de hautes fonctions en Mauritanie, lui permettant de disposer d’un tel montant qui n’était pas en réalité un cumul des mouvements financiers enregistrés dans son compte. Des arguments qui ont largement convaincu le magistrat instructeur.
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