La nouvelle est tombée comme un coup de massue sur la tête des responsables algériens et de leurs pantins du polisario, le 18 février 2020, avec l’inauguration officielle d’un Consulat Général de la République de Côte d’Ivoire à Laâyoune, ville du Sahara marocain.
La cérémonie d’inauguration, présidée par le Ministre ivoirien de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Monsieur Ally Coulibaly, et le Ministre marocain des Affaires Etrangères, Monsieur Nasser Bourita, marque ainsi un tournant dans les relations diplomatiques entre Rabat et Abidjan.
Cette décision du Gouvernement ivoirien vise essentiellement à rapprocher davantage l’administration consulaire de ses ressortissants, vivant en toute conformité aux lois marocaines dans le Sud marocain, à renforcer leur protection consulaire et à consolider les liens d’amitiés et de coopération unissant le Maroc et la République de Côte d’Ivoire.
Ainsi, dans une déclaration à la presse ivoirienne, internationale et marocaine, présente en nombre à cette inauguration, Monsieur Ally Coulibaly a tenu à souligner que l’ouverture de cette représentation diplomatique à Laâyoune s’inscrivait dans l’ordre normal des choses du fait que son pays n’a jamais fait mystère de son soutien à un Sahara marocain, tout en réitérant le ferme appui de la République de Côte d’Ivoire au plan d’autonomie proposé par le Maroc, qu’il juge « sérieux et crédible ».
Le Ministre ivoirien a également affirmé, lors de cette conférence de presse, que son pays n’accepterait pas qu’on lui dicte sa conduite dans les relations internationales et que cette décision d’ouvrir un Consulat Général à Laâyoune est un acte souverain et conforme à ses intérêts et à ses valeurs, d’autant que la Côte d’Ivoire a toujours fait part de son ferme soutien à la marocanité du Sahara.
Au final, l’ouverture de ces Consulats africains (Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Guinée, Iles Comores, République Centrafricaine, Sao Tome-et-Principe), et bientôt d’autres continents, dans les provinces sahariennes marocaines reflète le soutien croissant à l’intégrité territoriale du Maroc, tout en consolidant les liens d’amitiés et de coopération, renforce la réalité que le Sahara est marocain par la loi, par l’histoire, par la volonté de sa population et représente un revers cinglant pour le polisario, ses mentors algériens ainsi que leurs amis assoiffés par les pétrodollars algériens en chute libre.
Farid Mnebhi.