Moustapha Niasse brise le silence. Face au malaise qui secoue son parti avec la rébellion initiée par certains cadres du parti sous le parrainage de Malick Gackou le patron des progressistes sort de son mutisme. A travers un entretien accordé à Intelligence Magazine, le leader de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse a abordé le sujet de sa succession.
A la question de savoir s’il a déjà choisi son successeur, Moustapha Niasse déclare : «je n’ai pas encore choisi- du reste, je n’aurai pas à choisir, parce que je suis un démocrate-, mais je sais déjà qu’il y a, au moins, une douzaine de cadres, hommes et femmes, parmi lesquels pourra sortir un secrétaire général du parti.
il y a des dizaines d’autres camarades qui constitueront l’équipe qui secondera ce secrétaire général; l’AFP étant, dans mon esprit, une formation politique qui vivra longtemps, Incha Allah.
Mais il y en a, au moins, une dizaine dont sortent évidemment ceux qui, récemment, sont sortis de mon estime par eux-mêmes.
Quid de ses relations supposés heurtés avec certains de ses lieutenants don Malick Gackou que d’aucuns voient déjà sur le départ.
Moustapha Niasse de dire : «Je n’ai de problème personnel avec qui que ce soit. A ceux qui m’auraient fait du tort, j’accorde mon total pardon comme un père vis-à-vis de ses enfants. Cela dit, ceux qui ont un problème avec le parti, c’est au procès qu’il appartiendra de décider en ce qui les concerne. Je n’entends pas m’impliquer dans le traitement de ce dossier.
Mais en ce qui me concerne, j’ai déjà pardonné…