Qu’il me soit donné ici l’occasion d’écrire ces quelques lignes afin de faire une modeste contribution sur la situation socioéconomique
du Sénégal en général et du Djolof en particulier. Puisse Dieu nous permettre d’être le plus objectif possible dans ce qui suit et
rendre cette contribution utile au développement de la localité.
« L’homme n’est pas fait pour penser, mais pour agir » dit-on couramment. Cette affirmation n’est pas une négation de la réflexion qui
demeure indispensable à la préparation de l’action. Il s’agit plutôt de justifier la réflexion par l’action. On dirait alors, « l’homme ne doit
penser que pour agir ». Je suis Sénégalais, j’agis !
Chers lecteurs de cette rubrique « Mon Point de Vue », c’est toujours avec plaisir qu’en ce début d’année je
viens vous présenter mes voeux.
En dehors des voeux traditionnels de bonheur, de santé, c’est aussi pour « Mon Point de Vue » de ce mois, l’occasion de faire le point sur l’année passée et de tracer les perspectives pour l’année à venir.
2013 s’en est allée ! Elle a été pour le Sénégal marquée par divers évènements, heureux ou malheureux, mais qui nous ont rendus encore plus fort. Les bons points de 2013 :
– Energie : diminution considérable des délestages
– Inondations : Plus ou moins maitrisée contrairement aux années précédentes
– Infrastructures : Inauguration de l’autoroute à péage, poses première pierre…
– Santé, Solidarité nationale : Couverture maladie universelle, bourses familiales…
– Institutions : beaucoup de décisions prise dans ce cadre visent à l’amélioration du cadre institutionnel pour ainsi rationnaliser les dépenses, rendre plus performant le système.
A coté, il y a les mauvaises notes au cours de cette année :
– Denrées de première nécessité, carburants… : Nous sommes loin des promesses
– Accès à l’eau : Dakar s’est vu privé d’eau pendant plusieurs jours, mettant ainsi sa population dans le plus grand désarroi.
– Justice : Elle n’a pas toujours été bien appréciée par la population. Certaines décisions de justice ayant une coloration politique.
– Politique : Il est à regretter le bas niveau des débats, au lieu de se défendre par des arguments, les acteurs politiques préfèrent utiliser les poings ou s’injurier.
– Emploi : Nous sommes loin des 100.000 emplois promis par le Président de la République.
– Enseignement Supérieur : Marqué toujours par les grèves et une contestation aigue des acteurs du milieu.
– Industrie : Beaucoup d’entreprises sont en difficulté du fait d’un climat des affaires défavorable.
– Agriculture, pêche : Des secteurs clefs du développement qui tardent à décoller.
– Sport : En Football et en basketball, l’échec est total.
Entre autres points, le plus important est de pouvoir tirer les enseignements de 2013 afin de bien débuter 2014
pour enfin faire émerger ce pays.
Au Djolof, 2013 a surtout été marqué par un engagement citoyen accru de la part de sa jeunesse. Allant de la jeunesse de Mbeuleukhé en passant par celle de Dahra, de Linguère et d’autres localités du terroir, le mot d’ordre était le même : mettre leurs énergies au service de leur terroir.
Il est cependant à déplorer, au Djolof, le désengagement des élus locaux, ceux-ci ont marqué 2013 par leur transparence. Heureusement que la jeunesse ait pris ses devants.
2013 s’en est parti, 2014 s’est installé !
On ne peut ignorer les difficultés que rencontre notre Pays, depuis 5 ans et certains diront même depuis plusieurs décennies.
Mais face à cela nous devons à la fois rester optimistes, croire en notre pays et avoir une ambition pour notre
territoire.
Comme toute ambition, elle doit être raisonnable.
Nous rêvons voir en 2014 un Sénégal uni. Nous rêvons voir les problèmes universitaires résolus, en effet, parler
de l’éducation, c’est parler de l’avenir de la jeunesse de notre pays et plus loin même de l’avenir du pays (tout
court). Le Sénégal espère retrouver l’excellence d’antan de l’Université Cheikh Anta Diop. Le Sénégalais mérite
d’avoir de bons dirigeants, des dirigeants qui n’auront pour objectif que de servir la nation et non de se servir.
Nous voulons d’un Sénégal prospère, d’un Sénégal émergent, d’un Sénégal où nos mères n’auront plus de difficultés à préparer un bon « Thiebu Jeun », un Sénégal avec un taux de chômage en deçà de 15% (c’est possible !). L’industrialisation est un moyen efficace d’y parvenir, nous espérons voir en 2014 la création de beaucoup d’industrie au Sénégal, au Djolof. Il suffira de créer un environnement des affaires attrayant, impliquer les collectivités locales à la recherche de partenaires et à la conception des projets.
Que 2014 soit l’année de l’envol de notre cher Sénégal.
« Nous n’avons pas tous les mêmes besoins mais nous avons tous besoin les uns des autres »
« …Mes plus que frères, oh Sénégalais debout, unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt … »
Maguette SARR
« Mon Point de Vue – Etape 6 »
Email : leboyjolof@gmail.com
Téléphone : 765414510
« Si l'homme décide de servir le politique, qu'il le fasse, mais en gardant ses distances avec l'engagement politique (esprit partisan), parce
que l'organe politique se comportera comme une machine envers l'homme qui ne pourra que le servir et être utilisé par lui. »