La tête de liste départementale de la Coalition Bokk gis gis ne se trompe pas de priorités. Maniang Diaw, ce technicien d’élevage, bien au fait des questions sylvo-pastorales serait un «député des éleveurs». Il milite avec insistance pour une meilleure considération de ce secteur s’il est élu le 1er juillet. Tout ceci parce que «l’élevage est à l’agonie. Il est inconcevable que ce secteur qui regorge beaucoup de potentialités pour l’économie du pays traverse des difficultés». C’est pourquoi, il entend lutter pour «une redéfinition de la politique de l’élevage». Pour ce faire, dit-il, l’Etat devra initier un traitement à l’urée pour améliorer la qualité de l’herbe. Une façon pour lui, d’éviter que les éleveurs ne se soucient plus de pâturage.
Qui dit élevage pense à l’agriculture. Ce fils de paysan compte mettre toutes ses forces au service de ses parents «qui n’ont que la pratique de la terre pour survivre». Mais aussi la revalorisation des vallées fossiles du Djoloff qui lui «tient à cœur pour que la culture dans cette zone silvo-pastorale ne soit plus pour 3 mois mais pour toute l’année». Ce quadragénaire, enseignant et surveillant général au Cem de Dahra promet d’être «l’avocat des enseignants» pour la défense de leurs intérêts et la revalorisation de leur statut.
Badé Seck