Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a estimé mercredi 26 septembre que la mort de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi était aussi tragique que celle de l’ambassadeur des États-Unis en Libye Chris Stevens, tué dans l’attaque du consulat américain à Benghazi le 11 septembre. Un vrai hommage qui arrive enfin, de la part d’un président africain. Parce que, ces présidents africains, dirigeants pusillanimes, faibles et incapables de dire non, subissent la dictature, celle la, venu d’Occident, et que personne ne trouve insupportable.
Les Occidentaux veulent obliger les Africains à aimer qui ils veulent. A manger ce qu’ils estiment être bon pour eux. A faire ce qu’ils veulent. A bannir leurs lois. A insulter leurs dirigeants et tutti quanti. Mais, ils interdisent d’aimer les nôtres. Au nom de quoi ? Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe a donc dit non, refusant la moutonnerie ambiante.
S’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’État, âgé de 88 ans, s’est référé à la déclaration de l’antéchrist africain Barack Obama, qui a rendu hommage au diplomate et aux trois Américains morts dans cette attaque à Benghazi, accusant la chasse à l’homme engagée contre Kadhafi.
“Je suis certain que nous avons été tous émus, nous sommes tous d’accord, qu’il s’agit effectivement d’une mort tragique et nous la condamnons”, a dit M. Mugabe, au pouvoir depuis l’indépendance obtenue sur la Grande-Bretagne, en 1980. “Mais si nous nous joignons par la pensée aux États-Unis pour condamner cette mort, les États-Unis ne devraient-ils pas se joindre à nous pour condamner la mort barbare du dirigeant libyen Kadhafi ? Cela fut une perte, une grande perte, pour l’Afrique, une perte tragique pour l’Afrique.”
Robert Mubage a surtout rappelé que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN sont intervenus en Libye sous de faux prétextes.
“La mission était strictement de protéger les civils, mais il s’est avéré qu’une chasse à l’homme, une brutale chasse à l’homme, a été menée contre Kadhafi et sa famille, a poursuivi le dirigeant zimbabwéen. Nous avons vu le chapitre 7 [de la charte des Nations unies] employé d’une manière très malhonnête pour décimer toute une famille.”
Merci Rober Mugabé !