Une vive polémique est née de la libération du violeur en série de Kénitra, le ressortissant espagnol Daniel Galvan Fina, suite à une Grâce occtroyée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.

Les marocains offusqués par cette remise en liberté ont vivement protesté condamnant la libération de ce violeur d’enfants.

Des protestations, légitimes au regard de l’atrocité des crimes commis par ce sinistre individu, qui ont conduit une certaine presse, tout particulièrement française en pénurie de scoop en cette période estivale, à s’emparer de cette affaire pour s’empresser de porter atteinte au Maroc et à son Roi.

Aussi, pour mettre un bémol à cette polémique et dans un esprit de transparence totale, le Cabinet Royal a rendu public, le 03 août 2013, un communiqué au sujet de la libération du dénommé Daniel Galvan Fina.

Il ressort de ce communiqué que la gravité des crimes odieux de ce ressortissant espagnol, pour lesquels il a été condamné, n’a jamais été portée à la connaissance de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.

Dans ce même communiqué, il est précisé que le Souverain marocain aurait rejeté la demande Grâce si les motifs de sa condamnation lui avaient été signalés.

Enfin, dans ce communique il est affirmé à nouveau que le Roi du Maroc a toujours protégé les droits des victimes, notamment enfants, et les multiples actions Royales prouvent l’importance qu’accorde le Souverain marocain aux valeurs morales, à la promotion des Droits de l’Homme et à la protection de l’enfance ainsi qu’à la défense de la société marocaine contre toute atteinte et actions condamnables par la conscience humaine.

C’est pourquoi, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une fois informé des éléments du dossier, a ordonné qu'une enquête approfondie soit diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires.

Par ailleurs, et pour éviter qu’un tel dysfonctionnement ne se reproduise, le communiqué indique que des instructions Royales seront également données au Ministre de la Justice et des Libertés afin de proposer des mesures de nature à verrouiller les conditions d'octroi de la grâce à ses différentes étapes.

En conclusion, ce communiqué du Cabinet Royal vient mettre un terme à des rumeurs des plus nauséabondes et les plus folles galvaudées et diffusées par les ennemis du Maroc jaloux de sa réussite sur les plans économique, politique, social et diplomatique.

Que le monde sache, qu’il n’y a pas de place au Maroc pour les pédophiles et que la justice marocaine a déjà reçu des instructions Royales très fermes sur ce sujet pour que les auteurs de crimes contre les enfants soient sévèremment punis.

Exceptés les Etats-Unis d’Amérique, le Maroc peut se targuer d’être le seul pays au monde à posséder un arsenal juridique très répressif contre ce type de crime monstrueux. 30 ans de prison ferme et sans possibilté de remise de peine, même dans les plus grandes démocraties occidentales cela n’existe pas et surtout pas en France où la pédophilie bat son plein et où ses prédateurs multirécidivistes sont relachés après quelques temps de taule sans que le peuple français ou sa presse ne s’en offusque.

Il est vrai que certaines parties françaises n’ont guère apprécié l’excellence des relations entre les Royaumes d’Espagne et du Maroc et la réussite de la dernière visite à Rabat du Roi Juan Carlos aux plans diplomatique et économique.

L’affaire de la libération de cet espagnol n’est en fait que la résultante facheuse d’un grave dysfonctionnement au sein des instances en charge de l’établissement de la liste des détenus éligibles à la Grâce Royale à l’occasion des Fêtes Nationales et Religieuses.

La mise en place d’une commission d’enquête pour en déterminer les responsabilités et la publication du Communiqué du Cabinet Royal ont permis de lever le voile sur cette affaire et démontré la ferme détermination de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI à faire toute la lumière sur cette affaire et à protéger les Droits des Enfants et de leurs familles.

Farid Mnebhi

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