Quelques heures après avoir été en possession de la totalité des informations concernant le ressortissant espagnol Daniel Galvan Fina et ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu conduire à cette regrettable libération et de permettre d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI a décidé, le 04 août 2013, d'annuler la grâce qu’il avait accordée à ce sinistre individu.
Une décision Royale exceptionnelle qui est justifée par l’extrême gravité des crimes commis et le respect du droit des victimes mais aussi en raison en des graves dysfonctionnements qui ont marqué la procédure d’octroi de la Grace Royale.
Dans ce cadre, le Souverain marocain a ordonné au Ministre de la Justice et des Libertés d’examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de la Grâce Royale accordée au monstre de Kénitra.
A rappeler qu’un accord d’entraide judiciaire entre les Royaumes d’Espagne et du Maroc, signé en 1997, autorise les condamnés espagnols à purger leur peine en Espagne.
Cette décision vient, une nouvelle fois, confirmer que Sa Majesté le Roi Mohammed VI ne peut tolérer que soit porté atteinte aux droits des Enfants et de leurs familles, dont il est le protecteur.
Cette décision Royale donne également un coup de massue à la presse française qui s’est étalée outrageusement sur cette affaire, à croire qu’elle n’avait rien d’autre à offrir en pâture à ses lecteurs pour faire du chiffre.
Des journalistes français qui ont repris des ragots de trottoirs des plus saugrenues sans en vérifier la véracité. De l’amateurisme en sorte qui les décrédibillise du fait qu’ils sont tombés tristement en plein dans le panneau.
Une presse française qui fait aujourd’hui piètre figure et qui devrait s’intéresser plus à la question de la pédophilie en France, une véritable gangrène dans l’Hexagone où des réseaux prolifèrent en toute impunité et où les magistrats libèrent à loisir et sans crainte de poursuites des pédophiles multirécidivistes qui réitèrent leur crime dès leur sortie de prison.
Cette presse française devrait d’abord nettoyer devant son pas de porte avant de s’occuper de ce qui se passe chez le voisin.
Quant à la presse algérienne, qui relaye bêtement la presse française, elle devrait s’occuper de la crise politique qui secoue l’Algérie et qui s’éternise avec un Président absent des écrans radar depuis plusieurs mois.
Au fait, qui dirige l’Algérie ? Son clône ou son fantôme ?
Farid Mnebhi.