L’ancien Premier ministre Moussa Mara, qui a servi sous la présidence d’IBK, a pris la décision de renoncer à plus de 700 000 francs CFA de ses avantages d’ex-Premier ministre, au bénéfice du peuple malien. Ce geste, à la fois symbolique et politiquement fort, a suscité des réactions contrastées, voire de la jalousie, tant au sein de la classe politique que de la société civile.

En posant cet acte, Moussa Mara inscrit une nouvelle page dans l’histoire politique du Mali. Sa décision, qui a provoqué un véritable débat, met une pression supplémentaire sur les dirigeants actuels. Après avoir envoyé une lettre au Premier ministre en fonction, il a invité les autres responsables à suivre son exemple pour alléger les souffrances des populations frappées par la crise socio-économique et sécuritaire.

Le geste de Moussa Mara incitera-t-il d’autres personnalités, telles que le Président de la transition, le Premier ministre, le Président du CNT, les ministres, ou les membres du CNT, à renoncer à leurs avantages pour soutenir le peuple malien ? Moussa Mara, expert-comptable et leader politique, deuxième Premier ministre de l’ère IBK, a gravé son nom en lettres d’or dans l’histoire politique du pays en renonçant volontairement à une partie de ses privilèges d’ancien Premier ministre pour aider les plus démunis.

Avant ce geste, Moussa Mara s’était déjà distingué en soutenant les jeunes, notamment par le financement de petits projets tant dans sa base politique de la commune IV du District de Bamako que dans d’autres régions du pays. Ce geste n’est donc qu’un exemple parmi d’autres de ses actions humanitaires. Bien que symbolique, cet acte est un coup politique majeur et une interpellation directe non seulement aux anciens Premiers ministres, mais surtout aux dirigeants actuels, les invitant à renoncer à une partie de leurs avantages pour le bien du Mali et de ses citoyens.

Cependant, la question demeure : ce geste de Moussa Mara inspirera-t-il d’autres responsables à suivre son exemple ? À en juger par les critiques acerbes et parfois insultantes, certains le considèrent comme un geste populiste et provocateur. Ses principaux détracteurs semblent être les membres du CNT, à qui il a adressé un message clair, bien qu’indirectement, ainsi qu’au Premier ministre Choguel K Maïga, qui bénéficie de rémunérations importantes alors que le peuple souffre, et au Président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, qu’il invite à renoncer totalement à son fonds de souveraineté pour le consacrer aux priorités nationales.

Moussa Mara exhorte également tous ceux qui occupent des postes de responsabilité – ministres, directeurs de services centraux, responsables d’EPAs, d’EPICs, entre autres – à renoncer à une partie de leurs avantages au profit des démunis et pour affronter les crises majeures comme la guerre et la crise sociale sans précédent. En somme, par ce geste, l’ancien Premier ministre Moussa Mara a mis en pratique une vieille valeur malienne : la solidarité. Il montre ainsi à ses collègues et à tous les leaders politiques la voie à suivre, soulignant l’importance de respecter les principes de redevabilité, de transparence, de rigueur, de solidarité et d’intégrité.

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