Le Sénégal est champion en Afrique de l’Ouest dans la lutte contre la mortalité maternelle, infantile et juvenile.

En 2021, le rapport sur les progrès mondiaux et les projections des objectifs de développement durable (ODD) dans la région ouest-africaine a indiqué que la mortalité maternelle était estimée à 347 décès pour 100 000 naissances vivantes ; la mortalité néonatale à 31 nourrissons sur 1 000 naissances vivantes.

Le document rapportait aussi que les besoins non satisfaits en planification familiale (PF) sont importants, car seulement 43 % des femmes avaient leurs besoins en PF satisfaits.

Pire, les taux de malnutrition chronique étaient élevés, variant entre 21,2 % et 42,2 % dans la sous-région, et le taux de retard de croissance culminant à 29,9 %. Le document soulignait que l’anémie chez les femmes enceintes est restée élevée à 63,6 %, que le taux d’allaitement exclusif, qui varie de 19,2 % à 47,8 %, selon les pays, était à améliorer.

Toutefois, ‘’au Sénégal, des efforts remarquables ont été consentis par toutes les parties prenantes pour améliorer ces indicateurs de santé mère-enfant. Le taux de mortalité maternelle est estimé à 236/100 000 naissances vivantes, et le taux de mortalité néonatale à 28/1 000 naissances vivantes. Si environ 26 % des femmes en âge de reproduction utilisent une méthode moderne de contraception, les besoins non satisfaits en matière de PF sont de 22 %. Enfin, 10 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition.

La situation de la région en matière de santé maternelle et néonatale reste donc préoccupante et nous appelle à plus d’efforts pour accélérer les progrès afin de réaliser nos engagements d’une couverture universelle en soins de santé primaires essentiels et d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) en 2030’’, indique Serigne Mbaye.

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