Ce dimanche 26 février est sans conteste le dimanche de tous les dangers. Les libéraux promettent déjà une victoire au premier tour avec 52 voire 54% des suffrages. Et l’opposition crie déjà au trucage du processus électoral.

Le président sortant Abdoulaye Wade ira le 26 février à la conquête des suffrages des Sénégalais pour la septième fois depuis son entrée en politique.

Mais il demeure là, une véritable équation à plusieurs inconnus. La victoire annoncée de Wade au premier tour par l’expert Bakar Ndiaye qui dénonce une vaste opération de fraude à la faveur de bureaux de vote fictifs fait déjà tourner le vent des risques de crise dans notre sunugal.

Alors que la validation de la candidature du « pape du Sopi » par les cinq sages du conseil constitutionnel a mis sens dessus dessous le pays. L’assurance affichée ce vendredi sur France24 par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, par ailleurs directeur de campagne de Wade fait peur à plus d’un titre. « Nous sommes à peu près certains, qu’il passera dès dimanche » a-t-il laissé entendre.

D’ailleurs pour beaucoup, il n’y aura pas de second tour. Abdoulaye Wade sera proclamé vainqueur avec un score variant entre 52 et 55%, d'après certains.

Aussi l’opposition n’a toujours pas digéré la validation de la candidature du candidat des FAL 2012 par le conseil constitutionnel. Et à coup sûr, ils ne se laisseront pas faire en cas de victoire du camp libéral.

La preuve par les manifestations à la place de l’indépendance depuis plus d’une semaine pour dire non à la candidature de Wade.

Et pour couronner le tout, le chef de la mission d’observation de l’UE, le député européen Thijs Berman déplore le « manque de transparence » du processus de distribution des cartes d’électeurs.

Le tout reuni donne un cocktail explosif!

Faudrait-il craindre pour le Sénégal un scénario à l'ivoirienne?

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